« C'est aussi à Flins que le constructeur va installer son usine de production de batteries (pour ses futurs produits électriques), en collaboration avec sa filiale japonaise Nissan, le CEA (Commissariat à l'énergie atomique) et le Fonds stratégique d'investissement (FSI). Ces batteries seront vendues à tous les constructeurs d'automobiles qui le souhaiteront ».
Ces batteries sont composées de Lithium-Ion. Or, à l’heure actuelle les principaux producteurs sont le Chili avec 39,3 % de la production mondiale, la Chine pour 13,3 % et l'Argentine pour 9,8 %, selon les statistiques du Meridian International Research. Par ailleurs, la Méditerranée constituerait l’une des plus importantes réserves de lithium au monde. Les pays frontaliers de cette zone tels que la France, l'Algérie, l'Italie et la Grèce risquent de devoir « s’accorder » sur l'attribution des zones exploitables afin d’en devenir les principaux producteurs.
Face à cette future bataille, le FSI, l’Etat français ainsi que les énergéticiens « nationaux » sauront-ils se coordonner pour s’engager dans cette guerre économique, en amont, pour y prendre une place prépondérante tant politique qu’économique, jouer un rôle de premier plan et assurer une certaine indépendance et dépendance énergétique ? En outre, ceci ne permettrait-il pas aussi à l’Etat français d’étendre un peu plus sa zone d’influence sur la future Union de la Méditerranée ?
« Tout le succès d'une opération réside dans sa préparation ». Sun Tzu
Ces batteries sont composées de Lithium-Ion. Or, à l’heure actuelle les principaux producteurs sont le Chili avec 39,3 % de la production mondiale, la Chine pour 13,3 % et l'Argentine pour 9,8 %, selon les statistiques du Meridian International Research. Par ailleurs, la Méditerranée constituerait l’une des plus importantes réserves de lithium au monde. Les pays frontaliers de cette zone tels que la France, l'Algérie, l'Italie et la Grèce risquent de devoir « s’accorder » sur l'attribution des zones exploitables afin d’en devenir les principaux producteurs.
Face à cette future bataille, le FSI, l’Etat français ainsi que les énergéticiens « nationaux » sauront-ils se coordonner pour s’engager dans cette guerre économique, en amont, pour y prendre une place prépondérante tant politique qu’économique, jouer un rôle de premier plan et assurer une certaine indépendance et dépendance énergétique ? En outre, ceci ne permettrait-il pas aussi à l’Etat français d’étendre un peu plus sa zone d’influence sur la future Union de la Méditerranée ?
« Tout le succès d'une opération réside dans sa préparation ». Sun Tzu