La conférence de Copenhague, qui se tiendra du 7 au 18 décembre 2009, vise à remplacer le protocole de Kyoto en 2012. Les 192 pays participants devront à cet effet aboutir à un accord mondial sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES). Les principaux leaders mondiaux seront ainsi placés sous le feu des projecteurs et ne pourront pas échapper au jugement acéré des différents mouvements et organisations de protection de l’environnement. Ces derniers sont d’ores et déjà sur le pied de guerre.
A titre d’illustration, Greenpeace a publié sur son site internet un classement de onze chefs d’Etat sous forme de jeu de fléchettes : les meilleurs élèves dans l’engagement pour la lutte contre le changement climatique se rapprochent du cœur de la cible alors que les plus mauvais se situent en dehors. C’est d’ailleurs le cas de Barack Obama qui obtient la moins bonne note. Si Nicolas Sarkosy obtient une note médiocre, d’autres pays comme la Chine ou l’Inde se situent quant à eux dans la bonne moyenne. Il faut voir par là un moyen ludique utilisé par Greenpeace pour influencer l’opinion publique, très sensible aux problématiques environnementales. De plus, le président des Etats-Unis, deuxième pays émetteur de GES derrière la Chine, apparaît comme étant la cible privilégiée de l’organisation ainsi qu’en témoigne son compte twitter. Dernier événement en date : l’opération des activistes de Greenpeace en Indonésie qui lancent un appel explicite à Obama pour empêcher la déforestation.
Autre exemple de la ferme volonté d’agir de ces organisations lors du sommet : l’appel international à la mobilisation le 12 décembre 2009, en plein milieu des pourparlers de Copenhague. Cet appel est relayé par certaines associations comme ATTAC ou certains réseaux comme Climate Justice Action. Le défi de ces organisations ? Empêcher l’échec des négociations et aboutir à un accord de qualité pour la lutte contre le réchauffement climatique. Il faut en effet remarquer que, à l’issue de la conférence préparatoire de Barcelone qui s’est achevée début novembre, les organisations ont perçu que seul un “ accord au rabais ” pourrait être conclu, notamment en raison de l’absence d’objectifs clairs fixés par les Etats-Unis.
La conférence de Copenhague est ainsi attendue par l’ensemble de la communauté internationale. L’enjeu y est considérable. Il y a fort à espérer que les différentes associations et organisations ne manqueront pas à cette occasion de démontrer leur force d’attaque. Certains pays semblent en effet avoir été identifiés comme de potentiels responsables d’un échec des négociations, alors même qu’ils pourraient être des éléments moteurs pour la protection de l’environnement.
www.greenpeace.fr/copenhague/leader-ou-loser
http://12dec09.dk/content/francais
www.indybay.org/newsitems/2009/11/12/18628447.php
www.lemonde.fr/planete/article/2009/11/06/climat-on-s-oriente-vers-un-accord-au-rabais-a-copenhague_1263928_3244.html
A titre d’illustration, Greenpeace a publié sur son site internet un classement de onze chefs d’Etat sous forme de jeu de fléchettes : les meilleurs élèves dans l’engagement pour la lutte contre le changement climatique se rapprochent du cœur de la cible alors que les plus mauvais se situent en dehors. C’est d’ailleurs le cas de Barack Obama qui obtient la moins bonne note. Si Nicolas Sarkosy obtient une note médiocre, d’autres pays comme la Chine ou l’Inde se situent quant à eux dans la bonne moyenne. Il faut voir par là un moyen ludique utilisé par Greenpeace pour influencer l’opinion publique, très sensible aux problématiques environnementales. De plus, le président des Etats-Unis, deuxième pays émetteur de GES derrière la Chine, apparaît comme étant la cible privilégiée de l’organisation ainsi qu’en témoigne son compte twitter. Dernier événement en date : l’opération des activistes de Greenpeace en Indonésie qui lancent un appel explicite à Obama pour empêcher la déforestation.
Autre exemple de la ferme volonté d’agir de ces organisations lors du sommet : l’appel international à la mobilisation le 12 décembre 2009, en plein milieu des pourparlers de Copenhague. Cet appel est relayé par certaines associations comme ATTAC ou certains réseaux comme Climate Justice Action. Le défi de ces organisations ? Empêcher l’échec des négociations et aboutir à un accord de qualité pour la lutte contre le réchauffement climatique. Il faut en effet remarquer que, à l’issue de la conférence préparatoire de Barcelone qui s’est achevée début novembre, les organisations ont perçu que seul un “ accord au rabais ” pourrait être conclu, notamment en raison de l’absence d’objectifs clairs fixés par les Etats-Unis.
La conférence de Copenhague est ainsi attendue par l’ensemble de la communauté internationale. L’enjeu y est considérable. Il y a fort à espérer que les différentes associations et organisations ne manqueront pas à cette occasion de démontrer leur force d’attaque. Certains pays semblent en effet avoir été identifiés comme de potentiels responsables d’un échec des négociations, alors même qu’ils pourraient être des éléments moteurs pour la protection de l’environnement.
www.greenpeace.fr/copenhague/leader-ou-loser
http://12dec09.dk/content/francais
www.indybay.org/newsitems/2009/11/12/18628447.php
www.lemonde.fr/planete/article/2009/11/06/climat-on-s-oriente-vers-un-accord-au-rabais-a-copenhague_1263928_3244.html