Depuis que l’agence française de sécurité sanitaire des aliments (AFSSA) a donné le feu vert en septembre 2009 pour utilisation de la stévia raffinée en complément alimentaire, tous les médiaq en France ne parlent que des bienfaits de cette plante et des méfaits d’aspartame. La plupart des articles félicite Coca-Cola et PepsiCo d’avoir réussi, grâce a leurs lobbies surpuissants, à apporter aux Français cette plante miracle, édulcorant naturel, qu’est la stévia, pour enfin remplacer l’aspartame, supposé être cancérigène.
Les medias parlent d’une véritable guerre économique entre les producteurs d’aspartame et les militants stévia (Coca-Cola et PepsiCo) mais, sachant que Coca-Cola et PepsiCo sont les plus grands utilisateurs d’aspartame et les partenaires des producteurs de ce produit, ne devrait-on pas plutôt parler d’une excellente stratégie de communication?
En rejetant la faute sur les “producteurs d’aspartame”, ces sociétés échappent à la culpabilité de l’aspartame, positionnent efficacement leurs nouveaux produits et acquièrent en même temps une image de sauveurs qui réparent une injustice. Tout va bien pour Coca-Cola et PepsiCo en France. Ils vont pouvoir relancer leurs ventes grâce aux nouvelles boissons avec un édulcorant moins cher (la production de stévia est possible dans les pays très chauds comme le Paraguay et le Brésil, pays à faibles coûts et son extrait est 300 fois plus sucrant que le sucre), leur approvisionnement en stévia est déjà assuré et l'Assemblée Nationale vient de rejeter ce jeudi la création, pourtant approuvée en commission, d'une taxe sur les boissons sucrées gazeuses non-alcoolisées.
Si tout semble positif pour les deux poids-lourds du soda, qu’en-est-il de la France ? Comme il y a 20 ans avec l’aspartame, c’est aujourd’hui avec la stévia qu’on se lance dans une aventure car les règles du jeu ne sont pas définies (la première conférence européenne sur la stévia ne se tiendra qu’au mois de novembre) et qu’on ne connaît pas vraiment les effets secondaires de cette stévia modifiée pour en masquer le goût, d’une qualité variable et d’un usage nouveau. Ce doit être la raison pour laquelle l’Affsa a décidé de mettre en place cette semaine un dispositif de vigilance sur les compléments alimentaires pour identifier les effets indésirables liés à leur consommation. Attendons maintenant de voir si cette décision d’être le premier pays en Europe à tester la stévia aura permis de préserver les emplois du secteur des édulcorants ou de prouver que les doutes concernant ce nouveau produit n’avait aucunement lieu d’être.
Les medias parlent d’une véritable guerre économique entre les producteurs d’aspartame et les militants stévia (Coca-Cola et PepsiCo) mais, sachant que Coca-Cola et PepsiCo sont les plus grands utilisateurs d’aspartame et les partenaires des producteurs de ce produit, ne devrait-on pas plutôt parler d’une excellente stratégie de communication?
En rejetant la faute sur les “producteurs d’aspartame”, ces sociétés échappent à la culpabilité de l’aspartame, positionnent efficacement leurs nouveaux produits et acquièrent en même temps une image de sauveurs qui réparent une injustice. Tout va bien pour Coca-Cola et PepsiCo en France. Ils vont pouvoir relancer leurs ventes grâce aux nouvelles boissons avec un édulcorant moins cher (la production de stévia est possible dans les pays très chauds comme le Paraguay et le Brésil, pays à faibles coûts et son extrait est 300 fois plus sucrant que le sucre), leur approvisionnement en stévia est déjà assuré et l'Assemblée Nationale vient de rejeter ce jeudi la création, pourtant approuvée en commission, d'une taxe sur les boissons sucrées gazeuses non-alcoolisées.
Si tout semble positif pour les deux poids-lourds du soda, qu’en-est-il de la France ? Comme il y a 20 ans avec l’aspartame, c’est aujourd’hui avec la stévia qu’on se lance dans une aventure car les règles du jeu ne sont pas définies (la première conférence européenne sur la stévia ne se tiendra qu’au mois de novembre) et qu’on ne connaît pas vraiment les effets secondaires de cette stévia modifiée pour en masquer le goût, d’une qualité variable et d’un usage nouveau. Ce doit être la raison pour laquelle l’Affsa a décidé de mettre en place cette semaine un dispositif de vigilance sur les compléments alimentaires pour identifier les effets indésirables liés à leur consommation. Attendons maintenant de voir si cette décision d’être le premier pays en Europe à tester la stévia aura permis de préserver les emplois du secteur des édulcorants ou de prouver que les doutes concernant ce nouveau produit n’avait aucunement lieu d’être.