La scène se déroule le soir du deuxième match Egypte-Algérie, à Toulouse, sur la place du Capitole. Comme bien souvent, un très grand nombre de personnes issues des "minorités" étaient regroupées en masse. Comme toujours, de très nombreux effectifs de Police étaient déployés sur place. "Au cas où". Des jeunes ont escaladé la façade de la mairie pour accéder aux drapeaux. Il y avait le drapeau européen (bien entendu), le drapeau de la croix Occitane et le drapeau Français. Les jeunes ont enlevé le drapeau français et l’ont remplacé par le drapeau algérien puis ont brûlé le drapeau français devant la foule des badauds. Aux demandes répétées par radio des fonctionnaires de Police réclamant l’ordre, il a été répondu par la hiérarchie que ces actes étaient "festifs". Ce type de refus de traiter un problème est considéré par beaucoup comme un acte de lâcheté politique. Dans la préparation des élections régionales, le Président de la République aurait-il deux discours : un discours de fermeté destiné aux électeurs de droite, et une gouvernance molle cherchant à éviter l’affrontement. Il n’est pas dit qu’à terme cela soit payant dans les urnes. Ce qui ne paraît pas dans la presse, circule sur le net. La guerre de l’information sur l’identité nationale risque rapidement de dépasser les experts du web 2.0 proches de l’Elysée.