ADP est accusé par un certain nombre de chauffeurs de taxis de fermer les yeux sur un trafic qui a lieu à la sortie du Terminal 3 (arrivée des charters) et du nouveau terminal 2G. Pour tenter de rentabiliser ses parkings, ADP a fermé les stations de taxi et a mis en place un nouveau système pour « charger les voyageurs ». Au Terminal 3, un employé est payé pour appeler les taxis lorsque les voyageurs arrivent (les vols sont moins fréquents que dans les autres terminaux de Roissy). Aux heures matinales et en fin de journée, il est courant selon les propos recueillis auprès de certains chauffeurs, que cette personne « refile les clients » à des faux taxis (il toucherait 5 euros par appel). Ceux-ci n’ont pas de compteurs et prennent un tarif de courses qui varie selon la connaissance par les clients des tarifications normales pratiquées. Un parcours en taxi de Roissy à paris s’élève ne moyenne à une cinquantaine d’euros. Les faux taxis peuvent arnaquer des clients étrangers ou naïfs en lueur demandant jusqu’à cent euros. Ce trafic illicite toucherait aussi le terminal 2G. Si les propos de chauffeurs de taxi sont validés, la responsabilité d’ADP est engagée. On imagine mal en effet que les responsables d’ADP ne soient pas au courant de telles pratiques qui se déroulent sous les yeux de leur personnel.