Lobbisti d’Italia », se présentent comme voulant dénoncer un système particulièrement « opaque ».
un registre officiel des lobbyistes et donc un certain contrôle de la profession, le système national italien apparaît terriblement anarchique et potentiellement porteur de corruption. C’est ce que fait remarquer Roberto Mania, l’auteur de « Lobbisti d’Italia », aucune loi ne venant officiellement régir la profession.
mauvaise réputation de la profession en France.
Dénoncé alternativement comme un système de corruption ou comme l’exemple même du capitalisme sauvage, le lobbying est aujourd’hui devenu, quoi qu’on en pense, un rouage essentiel de la politique en Occident.
il remplit un rôle de conseil technique auprès de députés et de sénateurs appelés à légiférer sur des problèmes souvent extrêmement précis et nécessitant une connaissance approfondie du sujet en question. Dans ce cas les groupements d’intérêt d’entreprises du secteur sont les plus à même d’expliquer aux parlementaires la portée de l’ensemble des actes sur lesquels ils sont amenés à se prononcer.
Il serait dommage de l’oublier pour ne se concentrer que sur les aspects les plus noirs puisque, comme le fait remarquer Roberto Mania, le terme est plus ou moins devenu une insulte en Italie et il en est sans doute de même en France.
De même, dans le chaudron de Bruxelles, où se joue l’avenir des entreprises françaises, il serait particulièrement périlleux de se passer d’un outil pouvant servir à l’expansion et à la bonne santé économique du pays, surtout en ces temps de crise.
Nicolas Mazzucchi