Comment le réchauffement climatique est-il traité dans nos sociétés et sous quel angle le problème est-il posé? La vision écologique du monde semble devoir se faire une place entre le "tous coupable" et la préconisation extrême de la "Church of Euthanasia": save the planet, kill yourself" (sic) !. Des émissions aussi séduisantes que celles de Nicolas Hulot ou Yann Arthus-Bertrand ne nous fournissent-elles pas toutes les données supposées objectives pour expliquer le chaos futur?
L'étude du cas du film d'AL Gore "Une vérité qui dérange" permet d'illustrer un véritable matraquage de notre conscience, écrasée par la force de l'image.
Le film nous laisse un sentiment de culpabilité nimbé d'une ignorance des conséquences criminelles de nos actes! Archétype du produit commercial qui a rapporté des millions de dollars, il n'en est pas moins salué par la critique (2 fois Oscarisé), la presse et une grande partie de la communauté scientifique. Là où chacun peut désormais se sentir concerné par le problème du réchauffement climatique, convaincu par les images des dégâts déjà subis, inquiet d'un futur chaotique et finalement résolu à agir pour rien que moins changer le monde! Bref un vrai code de conduite! Il nous faut donc plier ou disparaître! Aussi face à l'enjeu qui est de sauver l'humanité l'existence de petits mensonges n'est rien et vouloir les révéler parait même comme une preuve supplémentaire de la perte de notre conscience au profit d'une cupidité toujours plus grande! Et pourtant... La plainte d'un père de famille du Kent (Angleterre) Stewart Dimmock suspend la diffusion du film dans les écoles britanniques, lui reprochant de graves inexactitudes scientifiques et son caractère de propagande politique. Présenté comme un outil d'éducation civique, la Haute Cour de Londres rend pourtant un verdict révélant neuf erreurs non scientifiquement prouvées. La diffusion est à nouveau autorisée assortie de la lecture d'une brochure destinée à éviter l'endoctrinement des élèves!
La Haute Cour souligne également que dans le film "la Science est utilisée par un homme politique et un communicant de talent pour faire une déclaration politique et soutenir un programme politique". Où l'on voit que la capacité des experts à présenter comme objectifs tout fait qui aussi inexact qu'il soit va dans le sens de ce que l'on pense a priori. Que valent alors ces quelques erreurs au regard des autres faits? Sans doute rien, si ce n'est une question à propos de la frontière entre film éducatif, politique ou à des fins de propagande. Cette frontière semble de plus en plus incertaine. L'ennemi unique de l'humanité a donc été trouvé: la production de CO2! Auron-nous la naïveté de croire qu'un seul facteur pourrait être la cause des dérèglements climatiques de notre planète.
Nota : Al Gore et le Groupe Intergouvernemental d'Experts sur l'évolution du Climat (GIEC) ont reçu conjointement le prix Nobel de la Paix en décembre 2007.
L'étude du cas du film d'AL Gore "Une vérité qui dérange" permet d'illustrer un véritable matraquage de notre conscience, écrasée par la force de l'image.
Le film nous laisse un sentiment de culpabilité nimbé d'une ignorance des conséquences criminelles de nos actes! Archétype du produit commercial qui a rapporté des millions de dollars, il n'en est pas moins salué par la critique (2 fois Oscarisé), la presse et une grande partie de la communauté scientifique. Là où chacun peut désormais se sentir concerné par le problème du réchauffement climatique, convaincu par les images des dégâts déjà subis, inquiet d'un futur chaotique et finalement résolu à agir pour rien que moins changer le monde! Bref un vrai code de conduite! Il nous faut donc plier ou disparaître! Aussi face à l'enjeu qui est de sauver l'humanité l'existence de petits mensonges n'est rien et vouloir les révéler parait même comme une preuve supplémentaire de la perte de notre conscience au profit d'une cupidité toujours plus grande! Et pourtant... La plainte d'un père de famille du Kent (Angleterre) Stewart Dimmock suspend la diffusion du film dans les écoles britanniques, lui reprochant de graves inexactitudes scientifiques et son caractère de propagande politique. Présenté comme un outil d'éducation civique, la Haute Cour de Londres rend pourtant un verdict révélant neuf erreurs non scientifiquement prouvées. La diffusion est à nouveau autorisée assortie de la lecture d'une brochure destinée à éviter l'endoctrinement des élèves!
La Haute Cour souligne également que dans le film "la Science est utilisée par un homme politique et un communicant de talent pour faire une déclaration politique et soutenir un programme politique". Où l'on voit que la capacité des experts à présenter comme objectifs tout fait qui aussi inexact qu'il soit va dans le sens de ce que l'on pense a priori. Que valent alors ces quelques erreurs au regard des autres faits? Sans doute rien, si ce n'est une question à propos de la frontière entre film éducatif, politique ou à des fins de propagande. Cette frontière semble de plus en plus incertaine. L'ennemi unique de l'humanité a donc été trouvé: la production de CO2! Auron-nous la naïveté de croire qu'un seul facteur pourrait être la cause des dérèglements climatiques de notre planète.
Nota : Al Gore et le Groupe Intergouvernemental d'Experts sur l'évolution du Climat (GIEC) ont reçu conjointement le prix Nobel de la Paix en décembre 2007.