Que nous préparent les États-Unis (intérêts publics et privés) pour reprendre l’initiative dans la compétition que se livrent les groupes industriels de l’eau au niveau planétaire ? Certains signaux faibles ne semblent pas être de bons présages. Ainsi le scénario du dernier James Bond, Quantum of Solace, s’articule autour de la problématique de l’eau. Dominic Green, joué par Mathieu Amalric, est un homme d'affaires français impitoyable « qui cherche, au prix de beaucoup de vilénies, à mettre la main sur des quantités époustouflantes de la plus vitale des matières premières de la planète... l'eau ». Il a en effet pour ambition de confisquer les ressources en eau douce de la Bolivie. Hasard ou coïncidence....
A la veille du forum mondial de l'eau qui se déroulera à Istanbul en mars prochain, il nous faut en effet prendre en considération l'eau comme enjeu de puissance et question stratégique. Les Etats-Unis et la Grande-Bretagne ne s'y trompent pas Le livre blanc rédigé en 2005 par Le Centrer for Strategic and International Studies (CSIS) soulignait l’importance pour le gouvernement américain et le Pentagone de se préparer à des conflits liés à l’eau. D'énormes enjeux industriels et de positionnement étatiques sont à la clé. A titre d'exemple, une réunion préparatoire au Conseil Mondial, a vu un parlementaire turc faire une déclaration dans laquelle il accusait le Conseil Mondial de l'Eau d'être le cheval de Troie des opérateurs privés en vue d'une opération massive de privatisation de l'eau en Turquie. Le site de l’organisation Corporate Europe Observator n’annonce rien moins qu'un projet du gouvernement turc pour "privatiser les lacs et les rivières du pays" (se fondant probablement sur une déclaration récente relative aux concessions hydroélectriques). Ce site crée l'amalgame entre la controverse sur les barrages et la gestion privée des services. Elle cite le contrat d'Antalya en attaquant notamment le groupe Suez pour ne pas avoir respecté ses engagements d'investissements (alors qu'il s'agissait d'un affermage et que les investissements étaient à la charge de la municipalité). Elle mentionne aussi l'association des ingénieurs géologues TMMOB, le syndicat des travailleurs municipaux (DISK) comme les leaders de la résistance à la privatisation.
Résonance du film Quantum of Solace : cet épisode de la saga James Bond est le plus rentable de l'histoire au box-office américain avec 167,1 millions dollars de recettes.
Source :
http://www.corporateeurope.org/istanbulworldwaterforum.html
Ce groupe se présente ainsi : "CEO is a European-based research and campaign group targeting the threats to democracy, equity, social justice and the environment posed by the economic and political power of corporations and their lobby groups.”
A la veille du forum mondial de l'eau qui se déroulera à Istanbul en mars prochain, il nous faut en effet prendre en considération l'eau comme enjeu de puissance et question stratégique. Les Etats-Unis et la Grande-Bretagne ne s'y trompent pas Le livre blanc rédigé en 2005 par Le Centrer for Strategic and International Studies (CSIS) soulignait l’importance pour le gouvernement américain et le Pentagone de se préparer à des conflits liés à l’eau. D'énormes enjeux industriels et de positionnement étatiques sont à la clé. A titre d'exemple, une réunion préparatoire au Conseil Mondial, a vu un parlementaire turc faire une déclaration dans laquelle il accusait le Conseil Mondial de l'Eau d'être le cheval de Troie des opérateurs privés en vue d'une opération massive de privatisation de l'eau en Turquie. Le site de l’organisation Corporate Europe Observator n’annonce rien moins qu'un projet du gouvernement turc pour "privatiser les lacs et les rivières du pays" (se fondant probablement sur une déclaration récente relative aux concessions hydroélectriques). Ce site crée l'amalgame entre la controverse sur les barrages et la gestion privée des services. Elle cite le contrat d'Antalya en attaquant notamment le groupe Suez pour ne pas avoir respecté ses engagements d'investissements (alors qu'il s'agissait d'un affermage et que les investissements étaient à la charge de la municipalité). Elle mentionne aussi l'association des ingénieurs géologues TMMOB, le syndicat des travailleurs municipaux (DISK) comme les leaders de la résistance à la privatisation.
Résonance du film Quantum of Solace : cet épisode de la saga James Bond est le plus rentable de l'histoire au box-office américain avec 167,1 millions dollars de recettes.
Source :
http://www.corporateeurope.org/istanbulworldwaterforum.html
Ce groupe se présente ainsi : "CEO is a European-based research and campaign group targeting the threats to democracy, equity, social justice and the environment posed by the economic and political power of corporations and their lobby groups.”