Fin novembre 2008, une dizaine de terroristes attaquaient Bombay/Mumbai à l’aide d’armes légères en débarquant par la mer et en prenant position dans différents points de la ville, lieux touristiques et emblèmes de l’Inde sur la scène mondiale. Mais avant cela, le plus impressionnant, c’est la facilité dont le commando a eu le temps de se déplacer dans Bombay/Mumbai pour aller tuer le responsable des services anti-terroriste de Bombay/Mumbai dans son bureau, et de placer des explosifs en différents lieux à forte affluence de Bombay/Mumbai.
Qu’est-ce qui a changé à Bombay/Mumbai depuis ces attaques ? En circulant a travers Bombay/Mumbai et surtout vers le sud on s’aperçoit qu’il y a un fort déploiement de policiers dans la rue. En effet, à bon nombre de carrefours, des sacs de sables et des policiers ont été installés. Il en est de même pour les bâtiments du gouvernement, les lieux touristiques, y compris les hôtels et enfin les lieux de sortie la nuit. Ces policiers vont généralement par deux ou trois. On est en droit de se demander ce qu’ils pourraient faire à un carrefour si un groupe de dix terroristes se présentait devant eux ? Un autre exemple de ce déploiement de force concerne les mesures prises à l’aéroport. Pour se rendre à l’aéroport, la route est un véritable slalom. Les barrières mises par la police obligent le véhicule à zigzaguer pour arriver. Mais c’est tout. Ces barrières sont sur roulettes et ne sont pas fixées au sol. Elles sont donc vulnérables à un passage de force. Pour accéder dans les grands centres commerciaux, il faut aujourd’hui passer par un portique de sécurité où des agents palpent les visiteurs et également laisser son sac à la consigne à l’entrée. Mais les portes de sortie qui sont juste à coté, sont ouvertes en grand et sans gardes de sécurité.
La sécurisation des hôtels où logent les expatriés laissent aussi à désirer. En effet, lorsque que l’on arrive à l’entrée, en voiture ou en auto rickshaw, environ trois ou quatre agents de sécurité arrêtent le véhicule qui se présente. Ils nous demandent où nous allons et ensuite soulèvent le capot du moteur, font parfois ouvrir le coffre mais c’est rare. Sinon ils regardent sous la voiture avec un miroir. Mais ils ne contrôlent pas les passagers et ne regardent pas sous les sièges du véhicule.
Il faut se rendre à l’évidence. Ces mesures ne sont destinées uniquement qu’à rassurer la population et les touristes ou les hommes d’affaire de passage. Dans la réalité si la même attaque se déroulait à nouveau, le gouvernement Indien ferait fasse aux mêmes difficultés. Pour expliquer ces déploiements et ces contrôles réguliers de la police, il faut garder à l’esprit que les élections vont bientôt avoir lieu dans le district de Bombay/Mumbai. Le parti au pouvoir et ceux qui veulent sa place ont tout a perdre ou a gagner à cause ou grâce aux retombées de l’attentat.
De notre correspondant à Bombay
Qu’est-ce qui a changé à Bombay/Mumbai depuis ces attaques ? En circulant a travers Bombay/Mumbai et surtout vers le sud on s’aperçoit qu’il y a un fort déploiement de policiers dans la rue. En effet, à bon nombre de carrefours, des sacs de sables et des policiers ont été installés. Il en est de même pour les bâtiments du gouvernement, les lieux touristiques, y compris les hôtels et enfin les lieux de sortie la nuit. Ces policiers vont généralement par deux ou trois. On est en droit de se demander ce qu’ils pourraient faire à un carrefour si un groupe de dix terroristes se présentait devant eux ? Un autre exemple de ce déploiement de force concerne les mesures prises à l’aéroport. Pour se rendre à l’aéroport, la route est un véritable slalom. Les barrières mises par la police obligent le véhicule à zigzaguer pour arriver. Mais c’est tout. Ces barrières sont sur roulettes et ne sont pas fixées au sol. Elles sont donc vulnérables à un passage de force. Pour accéder dans les grands centres commerciaux, il faut aujourd’hui passer par un portique de sécurité où des agents palpent les visiteurs et également laisser son sac à la consigne à l’entrée. Mais les portes de sortie qui sont juste à coté, sont ouvertes en grand et sans gardes de sécurité.
La sécurisation des hôtels où logent les expatriés laissent aussi à désirer. En effet, lorsque que l’on arrive à l’entrée, en voiture ou en auto rickshaw, environ trois ou quatre agents de sécurité arrêtent le véhicule qui se présente. Ils nous demandent où nous allons et ensuite soulèvent le capot du moteur, font parfois ouvrir le coffre mais c’est rare. Sinon ils regardent sous la voiture avec un miroir. Mais ils ne contrôlent pas les passagers et ne regardent pas sous les sièges du véhicule.
Il faut se rendre à l’évidence. Ces mesures ne sont destinées uniquement qu’à rassurer la population et les touristes ou les hommes d’affaire de passage. Dans la réalité si la même attaque se déroulait à nouveau, le gouvernement Indien ferait fasse aux mêmes difficultés. Pour expliquer ces déploiements et ces contrôles réguliers de la police, il faut garder à l’esprit que les élections vont bientôt avoir lieu dans le district de Bombay/Mumbai. Le parti au pouvoir et ceux qui veulent sa place ont tout a perdre ou a gagner à cause ou grâce aux retombées de l’attentat.
De notre correspondant à Bombay