Parmi les textes, on notera particulièrement les interviews d’Alberto Alesina et de Gérard Kébabdjian, qui permettent de cadrer les différents enjeux liés au krach financier.
Alberto Alesina, économiste à Harvard, rappelle que l’interventionnisme étatique actuel ne peut se prolonger en un encadrement étatique trop fort de la finance internationale, ce qui pénaliserait à terme les économies. Tablant sur une crise de courte durée, il espère que les vieux débats théoriques ne prendront pas l’ascendant sur le pragmatisme politique et que la redéfinition de la gouvernance mondiale, nécessaire par ailleurs, se fera de manière réaliste.
Concernant l’interview de Gérard Kébabdjian, professeur à Paris 8 en économie politique, celui-ci décrit la mécanique de la crise, en décryptant les économies américaine et européenne. Bien que celles-ci soient gravement touchées, il estime qu’il est trop tôt pour dire si cette crise symbolise la remise en cause des économies occidentales au détriment d’autres puissances.
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