Le marché de l'art est depuis longtemps un marché extrêmement fermé où seul les initiés sont acceptés. Il s'agit peut-être d'un des marchés les plus opaques dans son fonctionnement. Il y a bien sur la partie visible de ce commerce, notamment les ventes aux enchères, réservées aux commissaires priseurs qui font généralement partie d'une étude où y sont associés. Selon l’économiste Philippe Simonnot le marché des ventes aux enchères ne couvre qu'un dixième des échanges, les ventes privées couvrant le reste. Si le marché de l'art semble s'ouvrir et se démocratiser, il s'agit en réalité d'une illusion tenant à la multiplicité et au développement de la chaine de distribution.
Au sein du marché de l'art a vu se généraliser des méthodes de contournement de la législation qui lui est affecté, notamment des réévaluations d'objets entre marchands de la même spécialité après une vente aux enchères, si cela est complètement illégale, cette méthode est pourtant connu de tous, toléré et largement employé entre marchands. De même se faire accepté dans le petit monde du marché de l'art nécessite une spécialisation, néanmoins le principe de libre concurrence n'est pas toujours appliqué, dés lors qu'un marchand risque d'enchérir en connaisseur sur un objet, il est courant qu'un acquéreur (autre marchand) paye celui-ci afin de ne pas enchérir contre lui et ainsi pouvoir espérer acquérir son objet pour une somme plus modique. Mais c'est principalement dans le courtage que les règles classiques de l'économie ne sont en rien respectées, ainsi pour les petites transactions le règlement se fait le plus régulièrement en liquide afin de ne rien avoir à déclarer au fisc, mais dès lors qu'il s'agit de sommes plus importantes, les transactions se font en général vers l'étranger et dans la plus grande discrétion afin d'éviter une préemption de la part des musées nationaux, et les transferts de capitaux ont lieu entre des comptes en Suisse, appartenant souvent à de grandes fortunes françaises qui souhaitent ainsi échapper aux impôts et notamment à l'impôt sur le fortune (ISF). Pourtant l'art occupe déjà une place très appréciable dans l'univers des impôts français, notamment par le fait que les œuvres d'art ne sont pas assujetties à l'ISF qui constitue une niche fiscale tout à fait appréciable pour ceux qui le payent. Mais également pour les sociétés, qui depuis quelques années peuvent profiter de déduction fiscale de 100 % par exercice pendant 5 ans du prix de l'acquisition d'une œuvre d'un artiste vivant, à condition que cela n'excède pas 0,5 % du chiffre d'affaire de l'entreprise.
Malgré ces avantages légaux et fiscaux, le marché de l'art en France souffre d'une véritable crise de compétitivité face aux Etats-Unis, à la Suisse, et à la Grande-Bretagne. Les trois leaders mondiaux du marché de l'art étant Christie's, Sotheby's et Philips tous trois britannique, les Français sont loin derrière. En une quinzaine d'années, la France a divisé par six sa part dans le marché de l'art mondiale. Elle a été tenté de résoudre ce lourd recul, en réformant la loi concernant les commissaires priseurs, qui avaient gardé depuis Henri II leur statut d'officier ministériel, titulaire d'un monopole des ventes aux enchères publiques, monopole qui en 2000 a donc été cassé. Cela leur permet désormais de sortir en partie du cadre rigide dans lequel leur statut les enferme, et de pouvoir enfin agir sur le plan international. Mais malgré cette réforme, la France ne cesse de reculer dans ce domaine, et d’assister impuissante à la vente de son patrimoine historique à l'étranger. La France a dans les années à venir un grand défi à relever pour regagner en compétitivité dans ce secteur.
Au sein du marché de l'art a vu se généraliser des méthodes de contournement de la législation qui lui est affecté, notamment des réévaluations d'objets entre marchands de la même spécialité après une vente aux enchères, si cela est complètement illégale, cette méthode est pourtant connu de tous, toléré et largement employé entre marchands. De même se faire accepté dans le petit monde du marché de l'art nécessite une spécialisation, néanmoins le principe de libre concurrence n'est pas toujours appliqué, dés lors qu'un marchand risque d'enchérir en connaisseur sur un objet, il est courant qu'un acquéreur (autre marchand) paye celui-ci afin de ne pas enchérir contre lui et ainsi pouvoir espérer acquérir son objet pour une somme plus modique. Mais c'est principalement dans le courtage que les règles classiques de l'économie ne sont en rien respectées, ainsi pour les petites transactions le règlement se fait le plus régulièrement en liquide afin de ne rien avoir à déclarer au fisc, mais dès lors qu'il s'agit de sommes plus importantes, les transactions se font en général vers l'étranger et dans la plus grande discrétion afin d'éviter une préemption de la part des musées nationaux, et les transferts de capitaux ont lieu entre des comptes en Suisse, appartenant souvent à de grandes fortunes françaises qui souhaitent ainsi échapper aux impôts et notamment à l'impôt sur le fortune (ISF). Pourtant l'art occupe déjà une place très appréciable dans l'univers des impôts français, notamment par le fait que les œuvres d'art ne sont pas assujetties à l'ISF qui constitue une niche fiscale tout à fait appréciable pour ceux qui le payent. Mais également pour les sociétés, qui depuis quelques années peuvent profiter de déduction fiscale de 100 % par exercice pendant 5 ans du prix de l'acquisition d'une œuvre d'un artiste vivant, à condition que cela n'excède pas 0,5 % du chiffre d'affaire de l'entreprise.
Malgré ces avantages légaux et fiscaux, le marché de l'art en France souffre d'une véritable crise de compétitivité face aux Etats-Unis, à la Suisse, et à la Grande-Bretagne. Les trois leaders mondiaux du marché de l'art étant Christie's, Sotheby's et Philips tous trois britannique, les Français sont loin derrière. En une quinzaine d'années, la France a divisé par six sa part dans le marché de l'art mondiale. Elle a été tenté de résoudre ce lourd recul, en réformant la loi concernant les commissaires priseurs, qui avaient gardé depuis Henri II leur statut d'officier ministériel, titulaire d'un monopole des ventes aux enchères publiques, monopole qui en 2000 a donc été cassé. Cela leur permet désormais de sortir en partie du cadre rigide dans lequel leur statut les enferme, et de pouvoir enfin agir sur le plan international. Mais malgré cette réforme, la France ne cesse de reculer dans ce domaine, et d’assister impuissante à la vente de son patrimoine historique à l'étranger. La France a dans les années à venir un grand défi à relever pour regagner en compétitivité dans ce secteur.