Comment les Pachtounes récupèrent un otage en Afghanistan

Une personnalité afghane de premier plan a été enlevée ces derniers jours en Afghanistan par ce qu’on a coutume d’appeler pudiquement les insurgés. Sa libération semblait qu’incertaine par les techniques classiques de négociation. Un général de la police afghane a donc organisé l’arrestation de plusieurs centaines de personnes et a ensuite fait le tri. Il a gardé en état d’arrestation les suspects d’appartenir aux forces talibanes dans la zone concernée par l’évènement. Il a ensuite été expliqué à ces suspects ce qui pouvait arriver à leurs femmes si l’otage n’était pas libéré. L’information a ensuite été passée à l’extérieur. L’otage a été libéré dans les plus brefs délais, sain et sauf, et sans paiement de rançon. Ces pratiques de contre terrorisme ont déjà été appliquées dans d’autres contextes. Les services de renseignement soviétiques avaient agi de manière encore plus radicale au Liban en 1986. Voici ce que rapporte le site culture et conflits : « en 1986, circulait une rumeur significative. Quatre diplomates soviétiques ayant été enlevés à Beyrouth-Ouest par un groupe islamiste, dans un contexte où se démultipliaient les enlèvements d'Occidentaux, et l'un d'entre eux ayant été assassiné, la réponse aurait été foudroyante : les Soviétiques auraient eux-mêmes kidnappé un parent de Cheikh Fadlala, leader spirituel et politique chiite, l'auraient amputé d'un doigt et auraient fait savoir, en faisant parvenir le doigt amputé à la famille, qu'il fallait s'attendre à ce genre de rétorsion. Très vite les trois otages survivants auraient été libérés. »

Source knowckers à propos de l’information sur l’Afghanistan.

Source historique sur le Liban :
http://www.conflits.org/index127.html
Pour information, La revue Cultures & Conflits est une revue thématique trimestrielle de Sociologie Politique de l'International soutenue par le Centre National du Livre, le CNRS et le ministère de la Défense, coéditée par le Centre d’Etudes sur les Conflits et l’Harmattan.