Les articles et reportages, traitant de la toxicité ou la dangerosité des produits made in china, deviennent si fréquents dans nos journaux, que l’apparition d’une rubrique récurrente, entre les pages économique et santé, n’est plus à exclure. La multiplication de ces affaires et leurs caractères sensationnels et dramatiques, génère un bruit de fond tellement fort qu’il devient pratiquement impossible d’en comprendre la genèse et de dégager des responsabilités, au-delà du lampiste auquel l’expéditif système judiciaire chinois aura infligé un châtiment « juste et définitif ». Ces affaires peuvent être classées selon trois axes : Incompétence, négligence et fraude. Le problème des fauteuils irritants de Conforama, relève principalement de l’incompétence : un produit anti- moisissure le dimethyl fumarate mal employé provoque de réactions allergiques graves chez certains utilisateurs. Le Dentifrice au glycérol qui fit des ravages en Amérique du sud, peut relever de la négligence le glycerol étant un contaminant connu de la glycérine un ingrédient classique des dentifrices. Les produits laitiers « melaminé » eux relèvent purement de la fraude, bête et méchante, car la mélamine est un produit artificiel utilisé dans l’industrie des vernis et des résines. Il n’a aucun usage légitime dans l’industrie alimentaire. Sa présence ne peut s’expliquer que par sa capacité à fausser les tests de contrôle : dilution du lait, manipulation des teneurs en protéines. Cette technique de fraude est d’autant plus grossière qu’elle est extrêmement dangereuse. Évidement, chacune de ces affaires est complexe et les caractéristiques peuvent être associées. On peut être, par exemple, incompétent et malhonnête.
Concernant les responsabilités, la question est plus complexe qu’il n’y parait. Bien sûr la corruption, présente à tous les niveaux de l’administration chinoise, est très largement responsable de la situation. Cependant certains de ces crimes, car ce sont bien des crimes, devraient nous interroger sur la moralité des industriels chinois qui sont maintenant des partenaires industriels majeurs des économies occidentales, mais aussi sur la passivité des acheteurs. Prenons l’exemple de l’emploi de mélamine, cette technique de fraude a causé la mort de chiens aux États-Unis l’an dernier et cela n’a pas dissuadé les « contrevenants » de tenter encore cette « manip » sur des produits laitiers destinés à des nouveau-nés. Un tel niveau de cynisme est juste effrayant, et bien au-delà des capacités de la réponse d’un inspecteur de la répression des fraudes.
Conscient de la situation, mais contraint de traiter avec les Chinois pour des raisons de coûts, les acheteurs, français notamment, devraient être plus vigilants car, par exemple, le problème de Conforama s’était déjà produit l’an dernier en Angleterre, même type de produit des fauteuils et même allergisant, le dimethyl fumarate. En considérant que la chine peut naturellement produire à des coûts ridicules en exploitant sa très nombreuse population, on oublie que la compétitivité chinoise repose également sur une absence de régulation en matière d’environnement et de protection du consommateur. Ainsi, on peut assister à des scènes surréalistes, comme un producteur de dentifrice expliquant qu’il n’y a pas de risque à utiliser de la glycérine contenant un taux élevé de glycérol car on n’avale pas vraiment le dentifrice.
Il y quelque chose d’inquiétant dans la passivité des distributeurs occidentaux devant cette faille de l’économie chinoise, qui malgré la mise danger de leurs réputations et de la santé de leurs clients semblent privilégier l’apaisement. Cette attitude est en contradiction avec leurs obligations de fournir des produits de qualité et sans danger à leurs clients et ne devrait pas rassurer leurs fournisseurs locaux qui eux doivent intégrer à leurs modes de productions les règles d’hygiènes et de sécurité, le concept de concurrence déloyale remis au goût du jour, il y a peut-être là un moyen de rééquilibrer nos rapports avec nos partenaires chinois.
Concernant les responsabilités, la question est plus complexe qu’il n’y parait. Bien sûr la corruption, présente à tous les niveaux de l’administration chinoise, est très largement responsable de la situation. Cependant certains de ces crimes, car ce sont bien des crimes, devraient nous interroger sur la moralité des industriels chinois qui sont maintenant des partenaires industriels majeurs des économies occidentales, mais aussi sur la passivité des acheteurs. Prenons l’exemple de l’emploi de mélamine, cette technique de fraude a causé la mort de chiens aux États-Unis l’an dernier et cela n’a pas dissuadé les « contrevenants » de tenter encore cette « manip » sur des produits laitiers destinés à des nouveau-nés. Un tel niveau de cynisme est juste effrayant, et bien au-delà des capacités de la réponse d’un inspecteur de la répression des fraudes.
Conscient de la situation, mais contraint de traiter avec les Chinois pour des raisons de coûts, les acheteurs, français notamment, devraient être plus vigilants car, par exemple, le problème de Conforama s’était déjà produit l’an dernier en Angleterre, même type de produit des fauteuils et même allergisant, le dimethyl fumarate. En considérant que la chine peut naturellement produire à des coûts ridicules en exploitant sa très nombreuse population, on oublie que la compétitivité chinoise repose également sur une absence de régulation en matière d’environnement et de protection du consommateur. Ainsi, on peut assister à des scènes surréalistes, comme un producteur de dentifrice expliquant qu’il n’y a pas de risque à utiliser de la glycérine contenant un taux élevé de glycérol car on n’avale pas vraiment le dentifrice.
Il y quelque chose d’inquiétant dans la passivité des distributeurs occidentaux devant cette faille de l’économie chinoise, qui malgré la mise danger de leurs réputations et de la santé de leurs clients semblent privilégier l’apaisement. Cette attitude est en contradiction avec leurs obligations de fournir des produits de qualité et sans danger à leurs clients et ne devrait pas rassurer leurs fournisseurs locaux qui eux doivent intégrer à leurs modes de productions les règles d’hygiènes et de sécurité, le concept de concurrence déloyale remis au goût du jour, il y a peut-être là un moyen de rééquilibrer nos rapports avec nos partenaires chinois.