Création d’un indice de risque des fonds souverains

La thématique des fonds souverains est de plus en plus présente aujourd’hui. Les effets de la crise des subprimes et le manque dramatique de liquidité de la part des plus grandes banques occidentales a conduit ces acteurs discrets à prendre d’importantes participations dans ces structures : le fonds souverain d’Abou Dhabi a ainsi investi près de 8 milliards dans le capital de la banque Citigroup, très affaiblie par cette crise. En restant en dessous du seuil des 5% de participation, ce fonds prend ainsi pied dans une des plus grandes banques occidentales, tout en restant extrêmement discret.


en tête de liste , suivi du Qatar Investment Authority et du National Development Fund vénézuelien.

Il est intéressant d'analyser la grille de lecture proposée par le site Breaking Views, faisant la promotion de normes (transparence, etc) occidentales mais peu au goût de pays qui sont généralement dans le collimateur américain. A noter que le fonds norvégien s'en trouve idéalisé alors que ce pays mène une gestion assez intelligente de ses réserves en conjuguant rendement financier et promotion d'idéaux nobles, le tout en se gardant d'être sous le feu des projecteurs.