Les retours d’information sur le Kosovo soulèvent bien des interrogations sur lesquelles les médias français se montrent d’une discrétion éloquente. L’UCK et la mafia albanaise ont bâti sur ce territoire une véritable économie artificielle fondée sur le blanchiment de l’argent. Il est surprenant de voir fleurir sur ce territoire exigu de nombreuses stations d’essence ultramodernes et un réseau de motels dont le point commun est leur taux de fréquentation particulièrement faible. Cette infrastructure a été financée la plupart du temps par de l’argent sale provenant de la mafia albanaise qui a mené au cours de ces dernières années une campagne de corruption très ciblée sur des banquiers londoniens et genevois. Le cas le plus spectaculaire est peut-être le cas suisse dans la mesure où près de 200 000 kosovars séjournent dans ce pays, chiffre énorme et inexplicable compte tenu de la réticence historique des autorités suisses à accueillir des masses importantes de réfugiés sur son territoire. On se souvient du débat houleux sur l’attitude de la Suisse à propos du recueil des juifs allemands durant la seconde guerre mondiale. Il a fallu un lobbying intensif des banquiers suisses corrompus auprès de la Confédération helvétique pour obtenir une telle dérogation à vocation « humanitaire ». Les autorités bruxelloises qui sont les premières à réclamer plus de transparence sur le fonctionnement des institutions européennes n’auront aucune excuse en cautionnant le fonctionnement actuel de l’économie du Kosovo. Il faut rappeler à ce propos que le fonctionnement de la centrale électrique qui fournit le courant électrique est assuré par des personnels de l’ONU parce que les kosovars ne cherchent pas à la faire fonctionner eux-mêmes en s’en donnant les moyens. Le salaire moyen des personnels de l’ONU est important et pris en charge par la communauté internationale.
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