En annonçant la suppression de la moitié des emplois de l'usine de Gandrange (Moselle), et sans doute à terme sa fermeture, Mittal ne pouvait pas mieux servir les intérêts de ceux qui revendiquent le réalisme dans les relations internationales, notamment les problématiques économiques.
questions sans réponses sont encore plus nombreuses. Pourquoi Mittal Gandrange a recruté, en deux ans, plus de 200 personnes, certes pour pallier les départs massifs dus à une pyramide des âges très élevée mais sans les former convenablement? Car Mittal savait l'usine condamnée et souhaitait gagner du temps, le temps que la fusion soit actée? Parce que Mittal s'était engagée à maintenir l'emploi en reprenant Arcelor en 2006 et que Gandrange n'était justement pas le giron d'Arcelor?
Rachetée pour un franc symbolique par Mittal suite à la fusion Usinor-Aceralia-Arbed en 1999, grâce à la politique concurrentielle de la Commission Européenne, l'usine de Gandrange symbolise la fin de l'acier français, à l'heure où la demande mondiale explose. Et une nouvelle dépendance commence et s'accroît....