La Belgique au cœur des attaques informationnelles contre les entreprises françaises


La Belgique est un pays qui commence à attirer l’attention pour être le point de départ de nombreuses attaques informationnelles lancées contre des entreprises françaises. Citons pour mémoire la déstabilisation durant les années 90 de  la Compagnie Générale des Eaux (campagne de presse du magazine Le vif argent), les campagnes contre Schneider (arrestation de Pineau Valencienne) et contre Dassault. Ces attaques prennent depuis quelques années un tournant inquiétant. Citons l’attaque particulière subie par un grand groupe français dont le site Internet a été piraté. L’objectif du concurrent déloyal qui a orchestré cette opération était de mettre en cause une dizaine de cadres supérieurs du groupe en question en faisant croire qu’ils téléchargeaient des images d’un site pédophile. La sécurité du groupe est intervenue à temps pour démonter cette désinformation et avertir la police belge qui s’apprêtait à procéder à leur interpellation. Un autre groupe a subi, lui aussi en Belgique, une manipulation insidieuse de l’information qui visait à le faire passer pour un groupe corrompu. Dans ce cas de figure, l’attaquant, en l’occurrence un fonds d’investissement, a obtenu gain de cause car il a réussi à salir l’image du groupe qui a dû procéder au licenciement de cadres innocents pour sauver la face. Ces attaques informationnelles ne sont pas relatées dans les médias car les entreprises qui en sont victimes ne font pas de conférence de presse sur le sujet. Mais ces faits sont graves. L’impunité dont bénéficient pour l’instant les attaquants commence à énerver pas mal de gens en France. Il serait bon que les autorités belges soient plus attentives à leur no man’s land informationnel car l’analyse de ces attaques informationnelles répétées contre des entreprises françaises ne signifient pas pour autant qu’elles se fondent sur des arguments justes et infaillibles.