CorpWatch est une ONG fondée en 1996 par Joshua Karliner luttant pour « favoriser la justice internationale, les médias activistes indépendants et le contrôle de la démocratie au-delà des entreprises ». Depuis plus de 10 ans, CorpWatch dénonce et mobilise l’opinion publique pour les droits de l’Homme, les crimes environnementaux ainsi que les fraudes et corruptions dont sont coupables les organisations internationales. A l’origine, elle est mieux connue sous le sigle TRAC (Transnational Resource & Action Center), reflétant clairement des activités d’investigations dans une logique de transparence. C’est en 1997, avec la sortie du livre de Joshua Karliner (The Corporate Planet : Ecology and Politics in the Age of Globalization, Sierra Club Books ed.), que CorpWatch commence à se faire (re)connaitre et à évoluer dans la haute sphère des contres pouvoirs. Ses sources de financements proviennent en grande partie de Fondations privées (253 600$ en 2006), mais également de donneurs privés (20 006$ en 2006) [1] .
Le site corpwatch.org est l’interface de l’organisation et à 3 principales fonctions :
- L’information par la diffusion des analyses et enquêtes de CorpWatch
- L’actualisation de campagnes initiées par CorpWatch et des Amis de la Terre International dont l’organisation s’occupe de la coordination.
- Un guide pertinent pour réaliser soi même des recherches internet sur les sociétés [2].
CorpWatch est composé d’un conseil d’administration et d’un organe consultatif animé de multiples personnalités internationales ayant un rôle très actif dans les problématiques soulevées et signant la majorité de ses articles [3]. Ces travaux (disponibles sur corpwatch.org et classés par thèmes ou industries) sont repris par de nombreux médias [4] et sites indépendants répondant aux besoins de clartés des politiques industrielles mais aussi gouvernementales. Ainsi, en coopération avec The Ruckus Society [5] (ONG luttant pour les mêmes causes que CorpWatch), CorpWatch entretient et met à jour le site warprofiteers.com [6] qui dénonce les pratiques gouvernementales pendant les conflits armés. On y trouve le profil des principales « majors de guerre » et une bibliothèque thématique sur les problématiques soulevées par les conflits (dont le renseignement).
La qualité des intervenants et des consultants de CorpWatch dans leur domaine ainsi que la pertinence des travaux et leur rayonnement à l’international font de corpwatch.org, et par extension de warprofiteers.com, des ressources utiles pour différents acteurs (médias, ONG, renseignements, …).
[1] Rapport annuel de 2006 : http://s3.amazonaws.com/corpwatch.org/downloads/CW2006.pdf
[2] http://www.corpwatch.org/article.php?list=type&type=170
[3] http://www.corpwatch.org/article.php?id=11316
[4] http://www.corpwatch.org/article.php?list=type&type=171
[5] http://www.ruckus.org/
[6] http://www.warprofiteers.com/