Les recettes de l’intelligence territoriale en Vendée

Entre 1975 et 2003, la Vendée a créé plus 40% d’emplois alors que le territoire national en perdait 35%. Ce résultat a été obtenu par une démarche d’intelligence territoriale très pragmatique ancrée à l’histoire et à la culture de ce département dont on ne tient pas compte des enseignements élémentaires à tirer de ces méthodes dans les autres territoires. Cela s’explique peut-être aussi par l’attitude des politiques qui ont acquis le réflexe de consulter les entreprises avant d’agir. Dans la plupart des autres départements, c’est le contraire qui se passe. La Vendée a aussi la particularité d’avoir rationnalisé l’accès à l’information utile. Ce département n’a qu’une CCI, une Chambre de Métiers et une chambre d’agriculture à la différence des départements qui multiplient les doublons. Les décideurs vendéens ont aussi compris l’importance majeure des technologies de l’information dans le développement et ils ont fait en sorte d’être le premier département (à l’exception des départements pilotes de l’Ile de France) à être couvert entièrement par le haut débit.
La politique de pôles d’attractivité (Vendéopôles) impulsée au début des années 90 a permis de compenser certaines formes désindustrialisation. Cette démarche est poursuivie aujourd’hui par le lancement de 7 parcs situés à proximité des grands axes routiers et offrant un équipement opérationnel en haute technologie disponible ainsi qu’un support logistique pour faciliter l’installation des entreprises (restaurants d’entreprise, hôtels pour les commerciaux de passage, haltes garderies).

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