Les premières attaques informationnelles contre le nouveau gouvernement français
L’hypothèse selon laquelle ils en ont fait une fois de plus la démonstration n’est pas à exclure. L’élection de Nicolas Sarkozy à la tête de la France n’est pas pour eux une très bonne nouvelle, compte tenu des positions prises par le candidat Sarkozy sur des dossiers sensibles comme la Tchétchénie ou l’approvisionnement énergétique de l’Europe. Tout affaiblissement de l’image du Président de la République est bon à prendre. Le rdv avec Poutine en a peut-être fourni l’occasion. Il sera bon de s’en souvenir dans la gestion des rapports de force avec un pays dont les services de renseignement sont soupçonnés d’avoir empoisonné à Londres un de leurs anciens agents avec un produit radioactif pour faire comprendre à la Grande Bretagne qu’elle ne doit pas trop interférer sur la politique du Kremlin.
La déstabilisation de Bernard Kourchner par le biais d’un journal suédois qui émet l’hypothèse que l’actuel Ministre des Affaires Etrangères français aurait commis des fautes lors de son mandat international au Kosovo est un autre cas à examiner à la loupe. Les attaques informationnelles qu’on cherche « à blanchir » partent le plus souvent de média situés dans des pays neutres. La Suède fait partie du lot. Il sera intéressant de retracer le cheminement de cette information et la raison pour laquelle elle sort subitement aujourd’hui. N’oublions pas que certaines prises de position récentes de la France dérangent des intérêts étrangers qui savent riposter par la guerre de l’information en jetant le doute sur l’intégrité morale de nos décideurs politiques. A suivre…