Des abonnés de France Télécom ont leur ligne coupée sans qu’ils en aient fait la demande et se voient imposer un abonnement téléphonique chez un nouvel opérateur.
Les cibles privilégiées de ces commerciaux véreux sont surtout des personnes âgées. Les listings ciblés qui permettent d’identifier leur adresse avec précision devraient attirer l’attention de la CNIL qui est pour l’instant étrangement muette, voire totalement incompétente pour faire respecter les droits élémentaires des citoyens dans ce domaine d’application des technologies de l’information. En dehors du fait que France Télécom soit d’une passivité incompréhensible devant de telles pratiques anticoncurrentielles qui relèvent du racket (dégroupage des lignes sans demander l’autorisation de l’usager), on peut se demander qui est à l’origine de cette politique commerciale illégale. Combien de temps, les directions de Free ou de 9 Télécom vont-elles couvrir de tels agissements ? Ces nouveaux entrants sur le marché des télécoms mesurent-ils bien l’amplitude du risque informationnel qu’ils encourent si ils persistent dans un tel mépris de la liberté de consommer ? Un des reportages les plus éloquents de l’émission concerne la société Noos à cause des mécontentements multiples exprimés par une partie de sa clientèle à la suite de nombreux incidents techniques ou d’un démarchage commercial omettant de spécifier les changements de tarifs liés à certaines offres comme l’accès au téléphone par le biais d’Internet.