La polémique qui vient de naître à la rentrée est symptomatique de la confusion qui règne dans les esprits à propos de la perception des mots.
En effet, le président du MRAP s’insurge avec violence sur la définition de la colonisation que propose le dictionnaire Le Petit Robert. Selon lui l’ouvrage ne condamne pas la colonisation mais au contraire glorifie cet impérialisme en expliquant que Coloniser un pays permet de le mettre en valeur, tout en exploitant les richesses ».Pour donner encore plus de légitimité à ce nouveau combat, l’organe officiel de lutte contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples, s’est associé au Cran (le Conseil représentatif des associations noires de France) l’autre organe officiel de lutte pour la défense des Noirs. Les responsables de ces officines (subventionnées par l’Etat), considèrent que ces termes cautionnent et justifient la colonisation. Dans le Figaro, Patrick Lozès, l'un des dirigeants du Cran s'indigne. Après les combats menés contre la loi du 23 février sur le rôle positif de la colonisation, c'est intolérable.». A ce jour, la maison d’édition répond que «les définitions des lexicographes et linguistes professionnels d'une maison d'édition indépendante ne sauraient en aucun cas être dictées par de quelconques groupes de pression.»
Au nom de leur vérité historique et politique, ces derniers ne demandent rien de moins que de boycotter le dictionnaire, s'il n'est pas retiré. «Le Petit Larousse emploie une formule beaucoup plus neutre», précise Mouloud Aounit. Pris de panique a l’idée de finir sur un bûcher, comme « lors des heures les plus sombres de notre histoire », les Éditions du Petit Robert tentent de sauver leur opuscule en rappelant que «l'expression : mettre en valeur est immédiatement suivie des termes exploiter et exploitation ».Sans commentaires.
Par honnêteté intellectuelle ou par naïveté, Patrick Lozès reconnaît dans le même article, qu'il cherchait un symbole fort pour installer dans le débat public les revendications du Cran, créé en novembre 2005 pour défendre des intérêts de la communauté noire.
Avec ce nouvel épisode de l’interprétation de l’histoire, nombreux sont ceux, à droite comme à gauche, professeurs, historiens, écrivains ou journalistes, qui s’interrogent sur la finalité de cet exercice de flagellation collective.
Un élément positif dans cette affaire est la vérification du principe de l’arroseur arrosé. Alain Ray, directeur dudit Robert, n'a cessé durant des années sur France Inter et dans de multiples journaux d'%@!#%&éner la vérité vraie, le beau, le juste et le noble, bref le vertueux. Il se trouve aujourd’hui à la place de ceux qu’il a combattu pendant des années.
En effet, le président du MRAP s’insurge avec violence sur la définition de la colonisation que propose le dictionnaire Le Petit Robert. Selon lui l’ouvrage ne condamne pas la colonisation mais au contraire glorifie cet impérialisme en expliquant que Coloniser un pays permet de le mettre en valeur, tout en exploitant les richesses ».Pour donner encore plus de légitimité à ce nouveau combat, l’organe officiel de lutte contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples, s’est associé au Cran (le Conseil représentatif des associations noires de France) l’autre organe officiel de lutte pour la défense des Noirs. Les responsables de ces officines (subventionnées par l’Etat), considèrent que ces termes cautionnent et justifient la colonisation. Dans le Figaro, Patrick Lozès, l'un des dirigeants du Cran s'indigne. Après les combats menés contre la loi du 23 février sur le rôle positif de la colonisation, c'est intolérable.». A ce jour, la maison d’édition répond que «les définitions des lexicographes et linguistes professionnels d'une maison d'édition indépendante ne sauraient en aucun cas être dictées par de quelconques groupes de pression.»
Au nom de leur vérité historique et politique, ces derniers ne demandent rien de moins que de boycotter le dictionnaire, s'il n'est pas retiré. «Le Petit Larousse emploie une formule beaucoup plus neutre», précise Mouloud Aounit. Pris de panique a l’idée de finir sur un bûcher, comme « lors des heures les plus sombres de notre histoire », les Éditions du Petit Robert tentent de sauver leur opuscule en rappelant que «l'expression : mettre en valeur est immédiatement suivie des termes exploiter et exploitation ».Sans commentaires.
Par honnêteté intellectuelle ou par naïveté, Patrick Lozès reconnaît dans le même article, qu'il cherchait un symbole fort pour installer dans le débat public les revendications du Cran, créé en novembre 2005 pour défendre des intérêts de la communauté noire.
Avec ce nouvel épisode de l’interprétation de l’histoire, nombreux sont ceux, à droite comme à gauche, professeurs, historiens, écrivains ou journalistes, qui s’interrogent sur la finalité de cet exercice de flagellation collective.
Un élément positif dans cette affaire est la vérification du principe de l’arroseur arrosé. Alain Ray, directeur dudit Robert, n'a cessé durant des années sur France Inter et dans de multiples journaux d'%@!#%&éner la vérité vraie, le beau, le juste et le noble, bref le vertueux. Il se trouve aujourd’hui à la place de ceux qu’il a combattu pendant des années.