La Commission Européenne a sponsorisé la création de l'EU Center of Excellence (EUCE) dans une université texane, la Texas A&M University.
L'un des objectifs de ce centre est de favoriser la compréhension mutuelle des deux côtés de l'Atlantique (et d'éviter ainsi un éventuel repli des Etats-Unis ou de l'Union Européenne) dont les objectifs stratégiques peuvent se recouper. D'autres initiatives de ce type ont également été soutenues par la Commission aux Etats-Unis, au Canada, en Australie, en Nouvelle Zélande et au Japon (voir : www.unc.edu.eucce).
Indirectement, la diplomatie européenne est donc bel et bien en marche par le biais des universités. Reste maintenant à espérer que les futurs cadres et fonctionnaires américains y perçoivent un enseignement exploitable sur le territoire nord-américain. Car, si les Center of Excellence ouvrent sur le marché américain de l'éducation, l'accès des sociétés européennes à de potentiels clients américains reste, pour sa part, toujours difficile.
Dans le cadre du programme américain d'avion de combat Joint Strike Fighter, piloté par Lockheed Martin, l'implication de plusieurs des pays membres de l'Union Européenne à la phase de développement de l'appareil montre, malheureusement, que l'inverse n'est pas vrai. Peut-être eût t-il fallu que les décideurs de ces Etats fassent eux même leur étude dans un des centres d'excellence de la Commission. Ils y auraient peut-être été sensibilisés à la notion d'altérité culturelle, et à l'existence d'intérêts européens particuliers !
BS
L'un des objectifs de ce centre est de favoriser la compréhension mutuelle des deux côtés de l'Atlantique (et d'éviter ainsi un éventuel repli des Etats-Unis ou de l'Union Européenne) dont les objectifs stratégiques peuvent se recouper. D'autres initiatives de ce type ont également été soutenues par la Commission aux Etats-Unis, au Canada, en Australie, en Nouvelle Zélande et au Japon (voir : www.unc.edu.eucce).
Indirectement, la diplomatie européenne est donc bel et bien en marche par le biais des universités. Reste maintenant à espérer que les futurs cadres et fonctionnaires américains y perçoivent un enseignement exploitable sur le territoire nord-américain. Car, si les Center of Excellence ouvrent sur le marché américain de l'éducation, l'accès des sociétés européennes à de potentiels clients américains reste, pour sa part, toujours difficile.
Dans le cadre du programme américain d'avion de combat Joint Strike Fighter, piloté par Lockheed Martin, l'implication de plusieurs des pays membres de l'Union Européenne à la phase de développement de l'appareil montre, malheureusement, que l'inverse n'est pas vrai. Peut-être eût t-il fallu que les décideurs de ces Etats fassent eux même leur étude dans un des centres d'excellence de la Commission. Ils y auraient peut-être été sensibilisés à la notion d'altérité culturelle, et à l'existence d'intérêts européens particuliers !
BS