La guerre de l’information de Philippe de Villiers contre le danger islamique

Les médias (Figaro Magazine, Parisien Dimanche du 23 avril et le journal 20 Minutes du 24 avril, TF1) ont commencé à relayer le débat ouvert part Philippe de Villiers dans Les Mosquées de Roissy" dont la sortie est prévue le jeudi 25 avril aux Editions Albin Michel.  Dans cet ouvrage, le président du Mouvement pour la France dénonce la présence d'organisations islamistes sur la plateforme aéroportuaire de Roissy et le risque terroriste potentiel qu’elle représente. Après vérification, il s’avère bien que depuis un certain temps, la direction d’Aéroport De Paris est interpellée aussi bien par Air France que par des structures administratives spécialisées sur la problématique de la sécurité aéroportuaire. Une réunion du Conseil de Sécurité Intérieure a récemment fait un point sur ce sujet sensible qui allait être prochainement  mis sur la place publique par le dirigeant du Mouvement pour la France.
Notons que cette campagne médiatique bute déjà sur la nature des sources utilisées en annexes par l’auteur. Le ministère de l’Intérieur a précisé samedi d’après un bulletin de l’agence Associated  Press qu’il s’agissait d’un faux.
Il n’en demeure pas moins vrai que la direction ADP a été encouragée par les pouvoirs publics à être plus vigilante sur les procédures d’habilitation et le rapport avec la sous-traitance qui emploie beaucoup d’intérimaires originaires de la Seine Saint Denis et notamment de cités touchées par l’islamisme radical.
La campagne lancée par Philippe de Villers risque de rebondir dans la presse étrangère et notamment dans la presse américaine qui est très à cran sur les questions d’Homeland Security depuis les attentats du 11 septembre. Il sera intéressant de suivre dans les jours prochains les quotidiens les plus virulents contre la France comme le Wall Street Journal ou ce que va dire la chaîne de télévision Fox.
Il est clair que la sécurisation des aéroports n’est pas un problème simple à traiter car elle se heurte aux politiques de restriction des coûts liées à la compétition acharnée qui prévaut dans le domaine aérien. Air France a eu quelques soucis à ce propos sur le mode de règlement des personnels embarqués et non armés, chargés de surveiller certains vols sensibles.