Le rachat de l’opérateur portuaire britannique P&O par Dubai Ports International, société publique basée aux Emirats Arabes Unis, créé la polémique aux Etats-Unis.
L’accord permet en effet au nouvel opérateur de contrôler 6 ports américains de la Côte Est, et non des moindres puisqu’il s’agit de New-York, New Jersey, Baltimore, la Nouvelle-Orléans, Miami et Philadelphie.
Bien que l’administration américaine ait déjà autorisée la transaction, de nombreux élus américains, toutes tendances confondues, annoncent vouloir s’y opposer par un vote au Congrès. Ils mettent en avant la sécurité du pays : 2 des pirates de l’air du 11
septembre étaient en effet originaires des Emirats. Plus grave, Dubaï a longtemps servi de plateforme pour l’exportation illégale de
technologies nucléaires pakistanaises à destination de la Libye et de l’Iran.
Le président Bush a aussitôt contre-attaqué en brandissant la menace de son veto ; il met en avant l’appui récent des Emirats dans la lutte
contre le terrorisme : s’opposer à la transaction reviendrait à émettre un signal négatif à destination des pays musulmans les plus
coopératifs, en leur montrant les limites de la confiance des Etats-Unis à leur égard.
Au-delà du bien fondé des positions respectives, l’épisode soulève une interrogation majeure : la transaction de 6,8 milliards de dollars a
été validée sans débat par l’administration américaine et les instances gouvernementales. Ni le président Bush, ni son vice-président Dick
Cheney ou son secrétaire d’état à la Défense Donald Rumsfeld n’ont formulé la moindre réserve sur le dossier
Pourtant, les exemples ne manquent pas d’entreprises étrangères dont le développement aux Etats-Unis a été stoppé net pour des considérations de sécurité : mais il est vrai qu’à chaque fois une ou plusieurs entreprises américaines figuraient dans les parties prenantes.
L’accord permet en effet au nouvel opérateur de contrôler 6 ports américains de la Côte Est, et non des moindres puisqu’il s’agit de New-York, New Jersey, Baltimore, la Nouvelle-Orléans, Miami et Philadelphie.
Bien que l’administration américaine ait déjà autorisée la transaction, de nombreux élus américains, toutes tendances confondues, annoncent vouloir s’y opposer par un vote au Congrès. Ils mettent en avant la sécurité du pays : 2 des pirates de l’air du 11
septembre étaient en effet originaires des Emirats. Plus grave, Dubaï a longtemps servi de plateforme pour l’exportation illégale de
technologies nucléaires pakistanaises à destination de la Libye et de l’Iran.
Le président Bush a aussitôt contre-attaqué en brandissant la menace de son veto ; il met en avant l’appui récent des Emirats dans la lutte
contre le terrorisme : s’opposer à la transaction reviendrait à émettre un signal négatif à destination des pays musulmans les plus
coopératifs, en leur montrant les limites de la confiance des Etats-Unis à leur égard.
Au-delà du bien fondé des positions respectives, l’épisode soulève une interrogation majeure : la transaction de 6,8 milliards de dollars a
été validée sans débat par l’administration américaine et les instances gouvernementales. Ni le président Bush, ni son vice-président Dick
Cheney ou son secrétaire d’état à la Défense Donald Rumsfeld n’ont formulé la moindre réserve sur le dossier
Pourtant, les exemples ne manquent pas d’entreprises étrangères dont le développement aux Etats-Unis a été stoppé net pour des considérations de sécurité : mais il est vrai qu’à chaque fois une ou plusieurs entreprises américaines figuraient dans les parties prenantes.