Alors que Nick Witney plaide Nick Witney plaide en faveur d'une réforme du marché européen des équipements militaires, le patron de la nouvelle Agence européenne de Défense (AED) a accusé les Etats-Unis de profiter des transferts de technologies européennes sans pour autant donner en retour.Les transferts "de technologie européenne peuvent se faire vers les Etats-Unis mais la technologie américaine ne revient pas", a déploré Nick Witney devant un parterre de responsables et experts européens à Bruxelles. Selon lui, l’accès au marché américain est très limité alors que les entreprises outre-atlantique pénètrent elles sur le marché européen, qui au moins dans le domaine des systèmes d’armement terrestre reste extrêmement fragmenté et devrait être consolidé.
M. Witney est le directeur exécutif de l’Agence européenne de Défense, qui est opérationnelle depuis le début 2005 et qui regroupe 24 des 25 membres de l’UE (à l’exception du Danemark). Créée en 2004, elle a pour but de contribuer à renforcer l’Europe de la défense et assurer une meilleure coordination entre les pays membres. L’AED, dont le siège est à Bruxelles et qui a été dotée d’un budget annuel de 20 millions d’euros, veut agir comme "la conscience et le catalyseur" des initiatives européennes dans ce domaine, a-t-il indiqué. A cet égard, le responsable a souligné que l’Agence planchait sur l’élaboration d’un « code de conduite » qui, sur la base du volontariat, permettrait d’ouvrir le marché européen des équipements de défense. Ce secteur est ultra-protégé par les Etats membres et échappe le plus souvent aux règles du marché intérieur.
Source AFP
M. Witney est le directeur exécutif de l’Agence européenne de Défense, qui est opérationnelle depuis le début 2005 et qui regroupe 24 des 25 membres de l’UE (à l’exception du Danemark). Créée en 2004, elle a pour but de contribuer à renforcer l’Europe de la défense et assurer une meilleure coordination entre les pays membres. L’AED, dont le siège est à Bruxelles et qui a été dotée d’un budget annuel de 20 millions d’euros, veut agir comme "la conscience et le catalyseur" des initiatives européennes dans ce domaine, a-t-il indiqué. A cet égard, le responsable a souligné que l’Agence planchait sur l’élaboration d’un « code de conduite » qui, sur la base du volontariat, permettrait d’ouvrir le marché européen des équipements de défense. Ce secteur est ultra-protégé par les Etats membres et échappe le plus souvent aux règles du marché intérieur.
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