Réunion organisée par l’Ecole de guerre économique sur le cas Gemplus (document TV de Capa)

337 personnes réunies en 15 jours sur un thème qui parle de l’intérêt de puissance français. Cela confirme la tendance apparue lors du colloque organisée l’année dernière à la Mutualité par Bernard Carayon avec le soutien de l’EGE et qui avait réuni près de 1200 personnes à la Mutualité autour du thème France Europe Puissance. La différence entre ces deux colloques, c’est le changement de ton des participants au débat. La langue de bois avait disparu. Il est vrai que le reportage de l’agence Capa, diffusé prélablement par Canal +, était un modèle du genre. Si on le compare avec le reportage qui avait été diffusée il a trois ans sur France 2 dans l’émission Envoyé Spécial, on ne peut que constater la progression dans l’enquête. Gemplus est bien la preuve d’une covert action économique menée par l’intérêt privé américain en symbiose avec la mouvance de la CIA contre une technologie vitale française. Il est rare en effet de voir un sous directeur de la DST, responsable du contre espionnage économique, admettre devant une caméra que son service avait été défaillant dans l’affaire Gemplus. Mais plus que son service, c’est le pouvoir politique qui a été défaillant par son incapacité à bâtir une stratégie de puissance sur le secteur de pointe de l’économie mondiale, à savoir les technologies de l’information. L’urgence aujourd’hui n’est plus seulment de penser la sécurité économique de la France mais aussi et surtout de penser la manière d’accroître sa puissance par tous les moyens pacifiques posssibles. Aux Etats-Unis, au Japon , en Chine, en Russie, on appelle cela faire la guerre économique.