La volonté américaine d'acquérir de la technologie étrangère

iUne société française est la cible d’appétits étrangers. Le cas de figure est devenu hélas très classique. Cette société de technologie de l’information est innovante dans son domaine et a un chiffre d’affaires qui explose. Elle  a notamment déposé 3 brevets qui intéressent très fortement SONY et d'autres grandes sociétés :
• premier brevet : création de DVD qui font également, de l'autre côté, CD ROM.
• second brevet :  CD ROM ou DVD ROM qui ne se raye pas (durée de vie très longue).
• troisième brevet : code barre ou clé de sécurité  à l'intérieur du CD ROM ou de DVD ROM  pour éviter les vols et qui fait sonner les appareils de détection lorsque le produit volé sort du magasin.

Pour exploiter ces brevets, l'entreprise française a besoin de  fonds pour construire deux nouvelles unités de production. Mais les banques françaises ont "peur" de la croissance exponentielle de cette société.
Les Américains, de leur côté, sont prêts à injecter  45 M€. Il s'agit notamment de CAPSTONE  (www.capfg.com). CAPSTONE INVEST  a déjà adressé un protocole  aux dirigeants pour les inciter à délocaliser leur production aux Etats-Unis et pour les introduire au NASDAQ avec à la clé, la proposition habituelle, à savoir  des stock options.
L’évolution du chiffre d’affaires de cette société française se passe de commentaires :
CA 2002 : 9.4 M€ avec un capital de seulement 38.200 €.
CA 2005 : 54 M€ avec un RN de 4 M€ et une CAF de 6.3 M€
Au dernier MIDEM, cette société française a reçu 480 demandes de sociétés pour la production des DVD+.
Les nouveaux débouchés de ce tte société sont :
• création d’une carte vitale avec les données radiographiques des malades…..
• carte téléphonique sous forme de DVD.
• DVD 3D qui doit arriver sur le marché d’ici 2020.

Les Américains font pression pour que les dirigeants français signent le protocole d’accord, mais ceux-ci préfèreraient traiter avec une entreprise française.

Quand le premier Ministre, M. Raffarin, parle d’attractivité de la France, il ne croit pas si bien dire. Les électeurs souhaiteraient que le pouvoir politique, de quelque bord qu’il soit, se décide enfin à trouver les bonnes solutions pour préserver le potentiel économique du pays dont il a la charge. Si le laisser faire continue ainsi, on peut s’inquiéter de l’avenir des futurs pôles de compétitivité, en particulier ceux qui portent sur les technologies de l’information.
A suivre.