On savait que les Etats-Unis avaient fortement investi dans le périmètre de Sciences Po Paris afin de contrer les manœuvres d’influence soviétique dans l’intelligentsia française à partir de la fin des années 40. Visiblement, l’opération n’est pas terminée mais a changé d’objectif. Aujourd’hui, le réseau des fondations américaines a redéployé ce système de contre-influence vers d’autres objectifs.
Un des plus immédiats est de nier l’évidence des rapports de force entre puissances, surtout dès qu’il s’agit de l’Occident. Le réputé professeur Paul Krugman qui est un des chantres du libéralisme américain actuel, s’y emploie sans nuances dans les murs de Sciences Po Paris. Sa thèse est simple : il réfute catégoriquement la notion de compétitivité du moment qu'elle est appliquée à un pays. Il soutient que toute politique économique qui a pour objectif la compétitivité d'un pays est forcément fallacieuse et contre-productive. Monsieur Krugman, citoyen américain, devait être parti en vacances, le jour où le président démocrate Bill Clinton a annoncé au monde en 1994 que la priorité n°1 de la politique étrangère américaine était la défense des intérêts économiques des Etats-Unis.
A priori, la politique de sécurité économique qui a été lancée dans la foulée n’a pas été fallacieuse et encore moins contre-productive, puisqu’elle a permis aux entreprises américaines de renforcer leur présence dans de nombreuses pays émergents et dans les anciennes économies socialistes. Contrairement aux apparences, le discours propagandiste de Krugman est de faible facture et peu sérieux. Sciences Po Paris s’illustre une fois de plus comme le lieu où la manipulation de la pensée atteint un stade caricatural. Côté cour, on a ce genre de personnages qui représente le discours export rassurant émanant des grandes universités américaines. Les intervenants sont des libéraux américains et français. Citons à ce propos M. Messerlin, professeur de commerce international. Côté jardin, on a les descendants de l’extrême gauche du type Badie, qui prônent la transnationalité et le déclin des puissances. Ce clan de la pensée « humaniste » à la française exerce une autocensure délirante sur le contenu des thèses et sur la section Sciences politiques du Conseil national des Universités. Quand on sait que Sciences Po Paris est censé former les élites françaises, on a du souci à se faire.
Un des plus immédiats est de nier l’évidence des rapports de force entre puissances, surtout dès qu’il s’agit de l’Occident. Le réputé professeur Paul Krugman qui est un des chantres du libéralisme américain actuel, s’y emploie sans nuances dans les murs de Sciences Po Paris. Sa thèse est simple : il réfute catégoriquement la notion de compétitivité du moment qu'elle est appliquée à un pays. Il soutient que toute politique économique qui a pour objectif la compétitivité d'un pays est forcément fallacieuse et contre-productive. Monsieur Krugman, citoyen américain, devait être parti en vacances, le jour où le président démocrate Bill Clinton a annoncé au monde en 1994 que la priorité n°1 de la politique étrangère américaine était la défense des intérêts économiques des Etats-Unis.
A priori, la politique de sécurité économique qui a été lancée dans la foulée n’a pas été fallacieuse et encore moins contre-productive, puisqu’elle a permis aux entreprises américaines de renforcer leur présence dans de nombreuses pays émergents et dans les anciennes économies socialistes. Contrairement aux apparences, le discours propagandiste de Krugman est de faible facture et peu sérieux. Sciences Po Paris s’illustre une fois de plus comme le lieu où la manipulation de la pensée atteint un stade caricatural. Côté cour, on a ce genre de personnages qui représente le discours export rassurant émanant des grandes universités américaines. Les intervenants sont des libéraux américains et français. Citons à ce propos M. Messerlin, professeur de commerce international. Côté jardin, on a les descendants de l’extrême gauche du type Badie, qui prônent la transnationalité et le déclin des puissances. Ce clan de la pensée « humaniste » à la française exerce une autocensure délirante sur le contenu des thèses et sur la section Sciences politiques du Conseil national des Universités. Quand on sait que Sciences Po Paris est censé former les élites françaises, on a du souci à se faire.