Les erreurs d'analyse de Marie-Dominique Robin dans son ouvrage sur l'armée française
En 2001, le journaliste du Figaro, Saint Exupéry , est allé voir Dominique Tierce, responsable de l’unité Documentaires de France 2. Il avait sous le bras un scénario. Son but était de démontrer que l’armée française avait défendu une doctrine sur l’utilisation de la guerre psychologique et de l’emploi de la torture depuis les guerres coloniales. Dominique Tierce ne donne pas suite. En 2004, Marie-Monique Robin lui propose un scénario similaire. Cette dernière s'est fait connaître avec un ouvrage sur le sixième sens, les cent photos du siècle et aussi un livre sur les voleurs d’organes. Elle finit par sortir un ouvrage aux Editions de la Découverte qui titre escadrons de la Mort, école française.
Le livre de Marie-Dominique Robin comporte un certain nombre d'approximations et d'inexactitudes.
L'approximation la plus contestable porte sur le bien-fondé de sa démonstration. Après le putsch d’Alger, le général De Gaulle a mis hors du jeu les spécialistes du 5ème bureau d’action psychologique, c'est-à-dire les spécialistes dénoncés par Marie-Dominique Robin. L’armée française a subi la plus grande épuration de son Histoire. A tel point que 40 ans plus tard, l’état-major des Armées a encore du mal à aborder ce type de sujet aussi bien sur le plan doctrinal que dans les unités spécialisées. Tout ce qui touchait de près ou de loin les questions de guerre psychologique est resté un sujet tabou au sein de l'armée française jusqu'à la fin des années 90. Il est donc difficile d'imaginer que la France ait pu continuer à jouer un rôle dans ce domaine en Amérique Latine.
Mais l'ouvrage contient aussi des inexactitudes particulièrement graves. Marie-Dominique Robin soutient la thèse que ce sont des militaires sud-américains formés par ces spécialistes français de la guerre psychologique qui se raient à l'origine de plusieurs attentas commis en France contre des diplomates sud-américains. les attentats perpétrés par des gauchistes français contre des anciens responsables de la répression menées jadis par des dictatures sud-américaines (Uruguay, Bolivie) deviennent par la baguette magique de l’auteur des exécutions fomentées par les régimes fascistes d’Amérique du Sud dans le cadre de l’opération Condor. Le quotidien français Libération avait interviewé en 1975 l'un des responsables gauchistes des Brigades internationales (revendiquant ces attentats) et que la police française avait retrouvé lors de l’arrestation d’un gauchiste français en 1977 le pistolet de calibre 7,65 utilisé contre deux diplomates.
Le livre de Marie-Dominique Robin comporte un certain nombre d'approximations et d'inexactitudes.
L'approximation la plus contestable porte sur le bien-fondé de sa démonstration. Après le putsch d’Alger, le général De Gaulle a mis hors du jeu les spécialistes du 5ème bureau d’action psychologique, c'est-à-dire les spécialistes dénoncés par Marie-Dominique Robin. L’armée française a subi la plus grande épuration de son Histoire. A tel point que 40 ans plus tard, l’état-major des Armées a encore du mal à aborder ce type de sujet aussi bien sur le plan doctrinal que dans les unités spécialisées. Tout ce qui touchait de près ou de loin les questions de guerre psychologique est resté un sujet tabou au sein de l'armée française jusqu'à la fin des années 90. Il est donc difficile d'imaginer que la France ait pu continuer à jouer un rôle dans ce domaine en Amérique Latine.
Mais l'ouvrage contient aussi des inexactitudes particulièrement graves. Marie-Dominique Robin soutient la thèse que ce sont des militaires sud-américains formés par ces spécialistes français de la guerre psychologique qui se raient à l'origine de plusieurs attentas commis en France contre des diplomates sud-américains. les attentats perpétrés par des gauchistes français contre des anciens responsables de la répression menées jadis par des dictatures sud-américaines (Uruguay, Bolivie) deviennent par la baguette magique de l’auteur des exécutions fomentées par les régimes fascistes d’Amérique du Sud dans le cadre de l’opération Condor. Le quotidien français Libération avait interviewé en 1975 l'un des responsables gauchistes des Brigades internationales (revendiquant ces attentats) et que la police française avait retrouvé lors de l’arrestation d’un gauchiste français en 1977 le pistolet de calibre 7,65 utilisé contre deux diplomates.