Commme AZF2, le chantage exercé sur 8 entreprises par des individus se réclamant d’un pseudo groupe AZF ressemble plus à de la provocation qu’à une action purement criminelle. Les individus qui se cachent derrière le sigle AZF ne sont pas les terroristes ou les criminels que l’on croit mais les éventuels héritiers d’une mouvance subversive qui a comme principal objectif de ridiculiser dans un premier temps l’image de Sarkozy et dans un deuxième temps la police. Force est de reconnaître que ceux-ci ont jusque-là accompli un parcours quasiment sans fautes.Le soin pris apparamment par ces individus de faire tourner en rond leurs interlocuteurs sans manifester l’intention rélle de toucher la moindre rançon, n’est pas forcément en rapport avec la pression policière. Cette pratique incohérente a peut-être été pensée dès le début des deux affaires par les protagonistes de ce type d’action qui glisse progressivement vers le terrain de la guerre de l’information. La ruse élémentaire serait de changer de mode opératoire dans la provocation afin de brouiller les cartes et entretenir ainsi la confusion dans les esprits. Espérons que l’hypothèse policière sur une piste criminelle se vérifiera dans la réalité et l’emportera sur cette nouvelle forme d’activisme car l’appareil d’Etat n’a pas encore intégré cette dimension des menaces.