L’amélioration de la qualité de la production aquacole est un enjeu mondial, l’aquaculture restant pour l’avenir la principale ressource de protéines animales, tandis que la production de pêche ne cesse de s’effondrer. Un article du Figaro daté du 3 avril 2004 parle encore d’un nouveau marché de la santé en France, articulé autour des célèbres omega-3, ces acides gras insaturés présents dans les poissons (surtout le saumon, le maquereau et le hareng), les noix et le colza. Depuis quelques mois, le thème des omega-3 fleurit dans la presse féminine comme dans Elle1, sans parler des librairies dans lesquelles le livre de David Servan-Schreiber, Guérir le stress, l’anxiété et la dépression sans médicaments ni psychanalyse, aux éditions Robert Laffont, a dépassé les 400 000 exemplaires. Les chercheurs de l’INSERM comme Gérard Pieroni ou Philippe Bougnoux communiquent également sur le sujet, déclarant même que « La supplémentation en omega-3 apporte un réel bénéfice dans le traitement des tumeurs par radiothérapie. »
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