Rappelez-vous, l’affaire remonte à 1997. La PME Belvédère, dont une des activités est de commercialiser des bouteilles de vodka remarquées par leur design très stylé est attaquée sur plusieurs fronts par son ancien partenaire américain, la Philips Beverage Company. Profitant de l’obsolescence des accords passés entre Belvédère et des distilleries polonaises, suite au passage de la Pologne à un système d’économie de marché, la Philips Beverage Company lança une vingtaine de procès initiés par la justice américaine contre le PDG de Belvédère, M. Rouvroy. Parallèlement à cette attaque juridique, l’ex partenaire américain de Belvédère sollicita la société Edelman pour concevoir et mettre en ligne un site Internet anti-Belvédère. L’offensive se prolongea sur le territoire polonais lors des changements de directeurs des distilleries. Un site en polonais encore plus virulent apparut à la même époque. Des camions de caisse de vodka Belvédère furent même interceptés par des inconnus et leur chargement fortement endommagé. Dans un premier temps, la justice française a exigé le retrait du site anti-Belvédère hébergé en France. Quelques années plus tard, Edward Phillips, PDG de la Philips Beverage Company fut mis en garde à vue avant d’être relâché après une mise en examen.
En 2004, celui-ci vient d’être condamné à 100 000 euros d’amende pour diffusion d’informations mensongères. Cette victoire judiciaire n’est pas forcément stratégique. L’action Belvédère a perdu près des 4/5eme de sa valeur entre le début de l’affaire et la décision du tribunal. Cet affrontement informationnel démontre une fois de plus que c’est la victime, en l’occurrence Belvédère qui a subi le préjudice financier le plus important. L’avantage reste donc à l’attaquant.
En 2004, celui-ci vient d’être condamné à 100 000 euros d’amende pour diffusion d’informations mensongères. Cette victoire judiciaire n’est pas forcément stratégique. L’action Belvédère a perdu près des 4/5eme de sa valeur entre le début de l’affaire et la décision du tribunal. Cet affrontement informationnel démontre une fois de plus que c’est la victime, en l’occurrence Belvédère qui a subi le préjudice financier le plus important. L’avantage reste donc à l’attaquant.