L’adoption par la Finlande de la Technologie EPR ( European pressurized reactor ) pour leur future centrale nucléaire représente un beau succès pour la technologie française et la firme française AREVA. L’EPR est un bel exemple de coopération franco-allemande par l’implication de Siemens) enfin récompensé après dix ans d'efforts. Il place AREVA dans une situation confortable pour sa participation dans un éventuel renouvellement du parc nucléaire hexagonal. C’est ainsi un succès mérité pour son actuelle patronne Anne Lauvergeon, qui a su montrer une détermination à toute épreuve et ses talents de stratége.Dans un domaine éminemment stratégique, ce contrat permet d’espérer une éventuelle reprise de cette filière. L’aboutissement technique et industriel et la réussite commerciale de l'EPR découlent d’une stratégie de politique industrielle efficace, à long terme et pertinente combinant étroitement la recherche publique du CEA, l'ingénierie d'EDF et un ensemble de constructeurs français notamment Framatome et Alstom.
Cependant, malgré ce scénario flatteur, on peut s’interroger sur les positions frileuses gouvernementales quant à cette technologie et son soutien aux entreprises de hautes technologies dans un environnement concurrentiel difficile. En effet pour la première fois, une centrale conçue en France devrait ainsi être construite à l'étranger avant d'être testée dans l'Hexagone, englué dans les atermoiements de ses politiques. Ce retard est un nouvel exemple de l’absence passée de stratégie française dans les domaines dits sensibles et touchant l’indépendance nationale, scrupules que nos partenaires et « alliés » n’ont plu.
Ainsi, avec une stratégie offensive clairement définie, une cohésion de l’ensemble des acteurs d’une filière et l’excellence de nos chercheurs et ingénieurs, la France gagne.
Cependant, malgré ce scénario flatteur, on peut s’interroger sur les positions frileuses gouvernementales quant à cette technologie et son soutien aux entreprises de hautes technologies dans un environnement concurrentiel difficile. En effet pour la première fois, une centrale conçue en France devrait ainsi être construite à l'étranger avant d'être testée dans l'Hexagone, englué dans les atermoiements de ses politiques. Ce retard est un nouvel exemple de l’absence passée de stratégie française dans les domaines dits sensibles et touchant l’indépendance nationale, scrupules que nos partenaires et « alliés » n’ont plu.
Ainsi, avec une stratégie offensive clairement définie, une cohésion de l’ensemble des acteurs d’une filière et l’excellence de nos chercheurs et ingénieurs, la France gagne.