« Pavillon témoin » de la lutte contre le terrorisme menée par l’administration Bush, la Géorgie est une ex-république soviétique située sur les contreforts sud du Caucase et de la vallée du Pankisi. Selon les Faucons de Washington, une portion du territoire Georgien d’une vingtaine de kilomètres de long, sur trois de large, représenterait une menace pour la stabilité de la zone.
On peut se demander si la présence américaine ne contribue pas plutôt à protéger d'éventuels intérêts pétroliers matérialisés par le pipeline BTC(Bakou-Tbilissi- Ceyhan). Cet ambitieux oléoduc en construction qui devrait permettre l’acheminement du pétrole de la mer Caspienne vers la Turquie est financé par un consortium international mené par BP, associé entre autre à Total, mais reste avant tout un rêve américain.
Par l’intermédiaire du programme Georgia Train and Equip Program (GTEP), ce sont actuellement les Marines du Major Kris Stillings qui forment, instruisent et entrainent le 113eme Bataillon d’Infanterie Légère de l’armée Georgienne. Mais les marines ne sont pas des forces spéciales, et les unités de l’armée Georgienne qu’ils sont chargés de former n’ont pas pour mission la lutte contre le terrorisme, ni la surveillance de la frontière Tchétchène. Ces missions incombent à d’autres forces de sécurité géorgiennes.
En Mai 2002 ce sont environ 45 soldats des Forces Spéciales Américaines (accompagnés par des éléments de soutien) qui sont arrivés en Géorgie dans le cadre d'un programme qui a débuté le 27 mai 2002. La mission d’entraînement en Georgie est destinée à renforcer les capacités des forces géorgiennes à répondre aux menaces de sécurité et à les rendre capable d’assurer protection et stabilité aux populations de la Géorgie et de la région.
La phase initiale de la mission d’une durée de 70 jours a consisté principalement à entraîner et à former les cadres du Ministère de la Défense et les cadres des unités du Commandement des Forces Territoriales aux opérations conjointes. Un entraînement tactique sera ensuite dispensé à différentes formations des forces terrestres, incluant du combat mécanisé et motorisé, du combat en montagne et des opérations héliportées et blindées.
Au cours d’un programme de deux ans, c'est plus de 2000 hommes du Ministère Géorgien de la Défense, des Gardes Frontière et du Ministère de la Sécurité Intérieure qui seront ainsi formés par les Forces Spéciales américaines.
Ces unités américaines sont stationnées sur la Base d'Opérations Avancées 60 (Advanced Operations Base = AOB)et l’entraînement est quant à lui dispensé à la Base de Krtsanisi ("Krtsanisi Training Base = KTB). Ce camp d'entrainement a été baptisé "Camp 9-11" (11 septembre) par le Président Georgien Edouard Shevardnadze lors de la cérémonie d’ouverture qui eut lieu en Août 2002 et à laquelle participaient des personnels du 10th Special Forces Group, du Special Operations Command Europe, ainsi que des unités allemandes elles aussi déployés sur le terrain géorgien.
Il semblerait donc que ces forces américaines se soient installées pour rester longtemps en Géorgie. Pour tous les observateurs et les spécialistes de la région, il est evident que cette aide militaire est plutôt motivée par une volonté de contrecarrer l'influence russe et surtout de protéger l'acheminenemt du pétrole à travers l'Asie centrale, que par une envie philantropique de coopération.
D.H
On peut se demander si la présence américaine ne contribue pas plutôt à protéger d'éventuels intérêts pétroliers matérialisés par le pipeline BTC(Bakou-Tbilissi- Ceyhan). Cet ambitieux oléoduc en construction qui devrait permettre l’acheminement du pétrole de la mer Caspienne vers la Turquie est financé par un consortium international mené par BP, associé entre autre à Total, mais reste avant tout un rêve américain.
Par l’intermédiaire du programme Georgia Train and Equip Program (GTEP), ce sont actuellement les Marines du Major Kris Stillings qui forment, instruisent et entrainent le 113eme Bataillon d’Infanterie Légère de l’armée Georgienne. Mais les marines ne sont pas des forces spéciales, et les unités de l’armée Georgienne qu’ils sont chargés de former n’ont pas pour mission la lutte contre le terrorisme, ni la surveillance de la frontière Tchétchène. Ces missions incombent à d’autres forces de sécurité géorgiennes.
En Mai 2002 ce sont environ 45 soldats des Forces Spéciales Américaines (accompagnés par des éléments de soutien) qui sont arrivés en Géorgie dans le cadre d'un programme qui a débuté le 27 mai 2002. La mission d’entraînement en Georgie est destinée à renforcer les capacités des forces géorgiennes à répondre aux menaces de sécurité et à les rendre capable d’assurer protection et stabilité aux populations de la Géorgie et de la région.
La phase initiale de la mission d’une durée de 70 jours a consisté principalement à entraîner et à former les cadres du Ministère de la Défense et les cadres des unités du Commandement des Forces Territoriales aux opérations conjointes. Un entraînement tactique sera ensuite dispensé à différentes formations des forces terrestres, incluant du combat mécanisé et motorisé, du combat en montagne et des opérations héliportées et blindées.
Au cours d’un programme de deux ans, c'est plus de 2000 hommes du Ministère Géorgien de la Défense, des Gardes Frontière et du Ministère de la Sécurité Intérieure qui seront ainsi formés par les Forces Spéciales américaines.
Ces unités américaines sont stationnées sur la Base d'Opérations Avancées 60 (Advanced Operations Base = AOB)et l’entraînement est quant à lui dispensé à la Base de Krtsanisi ("Krtsanisi Training Base = KTB). Ce camp d'entrainement a été baptisé "Camp 9-11" (11 septembre) par le Président Georgien Edouard Shevardnadze lors de la cérémonie d’ouverture qui eut lieu en Août 2002 et à laquelle participaient des personnels du 10th Special Forces Group, du Special Operations Command Europe, ainsi que des unités allemandes elles aussi déployés sur le terrain géorgien.
Il semblerait donc que ces forces américaines se soient installées pour rester longtemps en Géorgie. Pour tous les observateurs et les spécialistes de la région, il est evident que cette aide militaire est plutôt motivée par une volonté de contrecarrer l'influence russe et surtout de protéger l'acheminenemt du pétrole à travers l'Asie centrale, que par une envie philantropique de coopération.
D.H