En complément de l’information paru dans le numéro 456 d’Intelligence OnLine, nous tenons à signaler que Jacques Chirac est le premier président de la république à s’être rendu au siège de la DGSE (ex-SDECE). Seul Michel Rocard, en tant que Premier ministre, avait rendu visite à cette maison précédemment.
Il est significatif de constater que sous la IVème et Vème République, deux chef de l’exécutif seulement ont pris en compte symboliquement par leur visite dans les locaux de la centrale, la dimension extérieure du renseignement français.Les mois qui vont suivre vont démontrer si cette visite spectaculaire, et non relayée par les média qui pour la circonstance passent à côté de l’information, sera suivi des faits. En effet, il est étonnant de constater que les média n’ont pas pris en compte cette rencontre de Jacques Chirac avec les services de renseignement français. On peut noter à ce propos leurs pertes de repères professionnels dans ce domaine.
La situation internationale implique de plus en plus un redéfinition du rôle des services de renseignement dans la problématique de puissance de la France. Il est évident que la DGSE ne peut pas se limiter à la publication de notes diplomatiques dans le giron du Quai d’Orsay. Il ne faut pas oublier sa fonction offensive, à la fois pour parer les menaces qui peuvent porter atteinte à la sécurité nationale, mais aussi pour accroître la puissance de la France dans le cadre de la construction européenne.
Il existe donc un « challenge » très précis que la DGSE ne peut pas manquer en terme de tournant historique.
Il est significatif de constater que sous la IVème et Vème République, deux chef de l’exécutif seulement ont pris en compte symboliquement par leur visite dans les locaux de la centrale, la dimension extérieure du renseignement français.Les mois qui vont suivre vont démontrer si cette visite spectaculaire, et non relayée par les média qui pour la circonstance passent à côté de l’information, sera suivi des faits. En effet, il est étonnant de constater que les média n’ont pas pris en compte cette rencontre de Jacques Chirac avec les services de renseignement français. On peut noter à ce propos leurs pertes de repères professionnels dans ce domaine.
La situation internationale implique de plus en plus un redéfinition du rôle des services de renseignement dans la problématique de puissance de la France. Il est évident que la DGSE ne peut pas se limiter à la publication de notes diplomatiques dans le giron du Quai d’Orsay. Il ne faut pas oublier sa fonction offensive, à la fois pour parer les menaces qui peuvent porter atteinte à la sécurité nationale, mais aussi pour accroître la puissance de la France dans le cadre de la construction européenne.
Il existe donc un « challenge » très précis que la DGSE ne peut pas manquer en terme de tournant historique.