Le 23 juillet prochain sort dans nos salles une nouvelle production hollywoodienne : Les larmes du soleil. On y retrouve Bruce Willis dans un de ses rôles favoris, celui de super soldat-justicier ‘made in USA’. Jusqu’ici rien d’étonnant… si ce n’est que le film évoque des problèmes résolument Africains dans un Nigeria plongé dans le chaos.
On aura pu remarquer que le continent noir est actuellement au cœur des préoccupations de l’administration Bush. Le président américain sillonne actuellement, dans un voyage qui n’était initialement pas prévu dans son programme, le Sénégal, l’Afrique du Sud, le Botswana, l’Ouganda et le Nigeria.
Alors, hasard du calendrier, simple coïncidence, ou participation active d’hollywwood à la politique étrangère américaine ?
On ne peut que s’interroger de plus en plus sur la connivence qui règne, à tous les niveaux, entre les acteurs politiques, institutionnels, économiques et culturels américains au profit d’une véritable stratégie d’influence.
Le scénario du film fait la part belle à une femme médecin, Monica Bellucci, dont les compétences n’ont d’égales que son courage. On notera avec amusement que dans ses discours, le président américain déclarait récemment : « l’Amérique prend soin de l’avenir de l’Afrique … le sort des Africains nous touche profondément… quand une nation souffre, nous ne l’abandonnons pas… » ?
Dernier fait intéressant de ce film, qui n’est pas épargné par quelques scènes d’actions et de pyrotechnie, les forces spéciales américaines en sortent ‘magnifiées alors que se profil l’ombre d’une opération de maintien de la paix pour le Liberia. Une mission américaine de militaires accompagnés d’experts civils est d’ailleurs en ce moment à Monrovia afin de dresser la liste des besoins humanitaires.
Cette comparaison provocatrice entre un film et la politique étrangère américaine, bien que très réductrice, permet de mieux appréhender la stratégie indirecte orchestrée par la Maison Blanche pour redorer, par des opérations de séduction cinématographique, son blason en Afrique.
S.A & DH
On aura pu remarquer que le continent noir est actuellement au cœur des préoccupations de l’administration Bush. Le président américain sillonne actuellement, dans un voyage qui n’était initialement pas prévu dans son programme, le Sénégal, l’Afrique du Sud, le Botswana, l’Ouganda et le Nigeria.
Alors, hasard du calendrier, simple coïncidence, ou participation active d’hollywwood à la politique étrangère américaine ?
On ne peut que s’interroger de plus en plus sur la connivence qui règne, à tous les niveaux, entre les acteurs politiques, institutionnels, économiques et culturels américains au profit d’une véritable stratégie d’influence.
Le scénario du film fait la part belle à une femme médecin, Monica Bellucci, dont les compétences n’ont d’égales que son courage. On notera avec amusement que dans ses discours, le président américain déclarait récemment : « l’Amérique prend soin de l’avenir de l’Afrique … le sort des Africains nous touche profondément… quand une nation souffre, nous ne l’abandonnons pas… » ?
Dernier fait intéressant de ce film, qui n’est pas épargné par quelques scènes d’actions et de pyrotechnie, les forces spéciales américaines en sortent ‘magnifiées alors que se profil l’ombre d’une opération de maintien de la paix pour le Liberia. Une mission américaine de militaires accompagnés d’experts civils est d’ailleurs en ce moment à Monrovia afin de dresser la liste des besoins humanitaires.
Cette comparaison provocatrice entre un film et la politique étrangère américaine, bien que très réductrice, permet de mieux appréhender la stratégie indirecte orchestrée par la Maison Blanche pour redorer, par des opérations de séduction cinématographique, son blason en Afrique.
S.A & DH