Selon les informations fournies par Reporter Sans Frontières le 20 mai 2003, Six journalistes français, qui se rendaient aux Etats-Unis pour couvrir, pendant une semaine, un salon de jeux vidéo, ont été interpellés à l'aéroport de Los Angeles et renvoyés vers la France, après plus de vingt-quatre heures de détention.
Fouillés au corps à de multiples reprises, menottés, enfermés, fichés, ces journalistes ont été traités comme de véritables criminels.Nous vous demandons d'user de toute votre influence afin qu'une enquête soit ouverte et de vous assurer que ces journalistes pourront, à l'avenir, se rendre aux Etats-Unis sans entrave, a déclaré Robert Ménard, secrétaire général de Reporters sans frontières, dans un courrier adressé à l'ambassadeur des Etats-Unis à Paris, Howard Leach. Il serait également opportun de clarifier la procédure concernant la nécessité ou non d'un visa spécifique pour les journalistes se rendant aux Etats-Unis. En l'état actuel, les décisions des services de sécurité paraissent arbitraires, voire discriminatoires, a-t-il ajouté.
Selon les informations recueillies par Reporters sans frontières, Alexandre Alfonsi, Stéphanie Pic et Michel Perrot, respectivement des hebdomadaires Télé 7 Jours, Télé Poche et TV Hebdo, se sont présentés à la douane de l'aéroport de Los Angeles-LAX, le 10 mai 2003 vers 14 heures, sans visa spécifique pour les journalistes. Alors que Stéphanie Pic et Michel Perrot ont passé la douane sans encombre, Alexandre Alfonsi s'est vu refuser l'accès au territoire américain parce qu'il n'était pas muni du visa requis.
Stéphanie Pic et Michel Perrot ont vainement tenté d'obtenir des explications auprès du douanier sur le traitement qui était réservé à leur confrère. Les trois journalistes ont alors été interpellés et retenus pendant près de vingt-six heures, dont une nuit dans des cellules du centre de détention des services d'immigration.
Alexandre Alfonsi, Stéphanie Pic et Michel Perrot ont subi des interrogatoires et six fouilles au corps. Les journalistes étaient menottés durant leurs déplacements et leurs empreintes ont été scannées. Un officier a affirmé à Alexandre Alfonsi qu'il ne pourrait plus revenir aux Etats-Unis. Les trois journalistes ont été placés sur un vol pour la France le lendemain, vers 16 heures, et n'ont pu récupérer leurs passeports que lors de leur escale à Amsterdam.
Une autre équipe de journalistes français, venus couvrir ce salon de jeux vidéo, a connu un traitement similaire, dans le même aéroport. Le rédacteur en chef de la télévision câblée Game One, Thierry Falcoz, ainsi que ses deux cadreurs, Laurent Patureau et Alex Gorsky, se sont présentés à la douane de l'aéroport de Los Angeles-LAX, sans visa de journalistes, le 11 mai 2003, vers 15 heures. Thierry Falcoz et Alex Gorsky ont passé la douane sans problème, tandis que Laurent Patureau est resté bloqué, le douanier expliquant qu'un visa spécifique était nécessaire.
Laurent Patureau a été interpellé, ainsi que ses deux confrères, qui avaient protesté contre la mesure dont il était victime. Après neuf heures passées dans une salle d'attente de l'aéroport, les journalistes ont été emmenés au centre de détention des services de l'immigration, où ils ont été retenus toute la nuit dans une cellule. Les journalistes ont subi des fouilles au corps répétées et des interrogatoires. Ils étaient menottés lors de leurs déplacements et leurs empreintes ont été relevées. Thierry Falcoz, Laurent Patureau et Alex Gorsky ont été renvoyés vers la France le lendemain, vers 18 heures.
Fouillés au corps à de multiples reprises, menottés, enfermés, fichés, ces journalistes ont été traités comme de véritables criminels.Nous vous demandons d'user de toute votre influence afin qu'une enquête soit ouverte et de vous assurer que ces journalistes pourront, à l'avenir, se rendre aux Etats-Unis sans entrave, a déclaré Robert Ménard, secrétaire général de Reporters sans frontières, dans un courrier adressé à l'ambassadeur des Etats-Unis à Paris, Howard Leach. Il serait également opportun de clarifier la procédure concernant la nécessité ou non d'un visa spécifique pour les journalistes se rendant aux Etats-Unis. En l'état actuel, les décisions des services de sécurité paraissent arbitraires, voire discriminatoires, a-t-il ajouté.
Selon les informations recueillies par Reporters sans frontières, Alexandre Alfonsi, Stéphanie Pic et Michel Perrot, respectivement des hebdomadaires Télé 7 Jours, Télé Poche et TV Hebdo, se sont présentés à la douane de l'aéroport de Los Angeles-LAX, le 10 mai 2003 vers 14 heures, sans visa spécifique pour les journalistes. Alors que Stéphanie Pic et Michel Perrot ont passé la douane sans encombre, Alexandre Alfonsi s'est vu refuser l'accès au territoire américain parce qu'il n'était pas muni du visa requis.
Stéphanie Pic et Michel Perrot ont vainement tenté d'obtenir des explications auprès du douanier sur le traitement qui était réservé à leur confrère. Les trois journalistes ont alors été interpellés et retenus pendant près de vingt-six heures, dont une nuit dans des cellules du centre de détention des services d'immigration.
Alexandre Alfonsi, Stéphanie Pic et Michel Perrot ont subi des interrogatoires et six fouilles au corps. Les journalistes étaient menottés durant leurs déplacements et leurs empreintes ont été scannées. Un officier a affirmé à Alexandre Alfonsi qu'il ne pourrait plus revenir aux Etats-Unis. Les trois journalistes ont été placés sur un vol pour la France le lendemain, vers 16 heures, et n'ont pu récupérer leurs passeports que lors de leur escale à Amsterdam.
Une autre équipe de journalistes français, venus couvrir ce salon de jeux vidéo, a connu un traitement similaire, dans le même aéroport. Le rédacteur en chef de la télévision câblée Game One, Thierry Falcoz, ainsi que ses deux cadreurs, Laurent Patureau et Alex Gorsky, se sont présentés à la douane de l'aéroport de Los Angeles-LAX, sans visa de journalistes, le 11 mai 2003, vers 15 heures. Thierry Falcoz et Alex Gorsky ont passé la douane sans problème, tandis que Laurent Patureau est resté bloqué, le douanier expliquant qu'un visa spécifique était nécessaire.
Laurent Patureau a été interpellé, ainsi que ses deux confrères, qui avaient protesté contre la mesure dont il était victime. Après neuf heures passées dans une salle d'attente de l'aéroport, les journalistes ont été emmenés au centre de détention des services de l'immigration, où ils ont été retenus toute la nuit dans une cellule. Les journalistes ont subi des fouilles au corps répétées et des interrogatoires. Ils étaient menottés lors de leurs déplacements et leurs empreintes ont été relevées. Thierry Falcoz, Laurent Patureau et Alex Gorsky ont été renvoyés vers la France le lendemain, vers 18 heures.