Au moment même où Colin Powell rencontre Dominique de Villepin à Paris, une réunion discrète s'est ouverte loin de la presse à Varsovie le 22 mai. Baptisée en anglais "Force Generation Conférence", cette réunion de deux jours regroupe des responsables militaires de pays qui se sont déclarés prêts à faire participer leurs troupes à la division commandée par la Pologne dans un secteur du centre-sud de l'Irak.Autour des responsables américains, britanniques et polonais, se sont réunis des Ukrainiens, des Bulgares, des Roumains et des Lituaniens.
Les Etats-Unis ont demandé à la Pologne d'administrer un secteur dans le centre-sud de l'Irak (entre Bassorah et Bagdad), dans le cadre d'une force de stabilisation ad hoc qu'ils entendent diriger avec la Grande-Bretagne.
La division commandée par la Pologne doit compter au moins 7.000 hommes, dont 1.500 soldats polonais. Certains journaux polonais ont donné une liste de ces pays susceptibles de répondre à l'appel: Espagne, Italie, Bulgarie, Roumanie, Albanie, Lituanie et Ukraine.
L'Otan avait accepté mercredi 21 mai, à la grande satisfaction des Etats-Unis, le principe d'un soutien logistique à la Pologne pour l'administration du secteur qui lui a été confié en Irak. Cette décision présage pour la première fois d'un rôle limité de l'Otan en Irak, même s'il restera indirect.
"Nous ne parlons pas d'une présence de l'Otan en Irak. Nous parlons purement et simplement d'une aide de l'Otan à la Pologne", a insisté le secrétaire général de l'Alliance, George Robertson.
(JBJ avec AFP et EVN)
Les Etats-Unis ont demandé à la Pologne d'administrer un secteur dans le centre-sud de l'Irak (entre Bassorah et Bagdad), dans le cadre d'une force de stabilisation ad hoc qu'ils entendent diriger avec la Grande-Bretagne.
La division commandée par la Pologne doit compter au moins 7.000 hommes, dont 1.500 soldats polonais. Certains journaux polonais ont donné une liste de ces pays susceptibles de répondre à l'appel: Espagne, Italie, Bulgarie, Roumanie, Albanie, Lituanie et Ukraine.
L'Otan avait accepté mercredi 21 mai, à la grande satisfaction des Etats-Unis, le principe d'un soutien logistique à la Pologne pour l'administration du secteur qui lui a été confié en Irak. Cette décision présage pour la première fois d'un rôle limité de l'Otan en Irak, même s'il restera indirect.
"Nous ne parlons pas d'une présence de l'Otan en Irak. Nous parlons purement et simplement d'une aide de l'Otan à la Pologne", a insisté le secrétaire général de l'Alliance, George Robertson.
(JBJ avec AFP et EVN)