Selon nos confrères de l'AFP, sous la pression des faucons de l'administration de George W. Bush, les Etats-Unis continuent de réfléchir à une punition pour la France en raison de son opposition à la guerre en Irak, a-t-on appris mardi auprès de responsables américains.De hauts responsables américains se sont discrètement réunis lundi à la Maison Blanche pour examiner d'éventuelles mesures, notamment une mise à l'écart de la France lors de rencontres américano-européennes.
Aucune décision n'a toutefois été prise lors de cette rencontre, mais une autre réunion pourrait avoir lieu la semaine prochaine, ont indiqué ces responsables à l'AFP, sous couvert de l'anonymat.
Selon ces sources, le cabinet du vice-président Dick Cheney est particulièrement actif pour demander que des mesures soient prises contre la France afin de ne pas laisser sans conséquences son opposition à Washington dans le dossier irakien.
Parmi les mesures suggérées figure la possibilité que la France soit écartée de forums ou rencontres organisés par Washington avec ses alliés européens, a-t-on indiqué sans plus de précisions.
De hauts responsables du Pentagone, notamment le numéro deux du ministère de la Défense, Paul Wolfowitz, réclament quant à eux que la France soit marginalisée le plus possible au sein de l'Otan.
Ils tentent de trouver un moyen de créer des mécanismes alternatifs pour traiter avec les Français, ou plutôt sans eux, pas simplement à l'Otan mais d'une manière plus large, selon un haut responsable américain.
Cette rencontre a réuni notamment le numéro deux du Conseil national de sécurité, Stephen Hadley, et le numéro trois du département d'Etat, Marc Grossman. La présence de M. Wolfowitz n'a pas pu être confirmée auprès de ces sources.
Une rencontre sur le même sujet aurait dû réunir jeudi dernier le secrétaire à la Défense Donald Rumsfeld, le secrétaire d'Etat Colin Powell et la conseillère de M. Bush pour la sécurité nationale, Condoleezza Rice.
Réclamée par le Pentagone, elle avait toutefois été annulée pour permettre aux responsables américains de faire le point après l'entretien téléphonique, l'avant-veille, de M. Bush avec le président français Jacques Chirac.
Les Etats-Unis reprochent en particulier à Paris d'avoir pris la tête des pays hostiles à la guerre à l'Otan et au Conseil de sécurité de l'Onu, où Paris a menacé de mettre son veto à un projet de résolution qui aurait donné un feu vert aux hostilités.
A l'Otan, l'une des possibilités évoquées consisterait à recourir désormais, pour les décisions sensibles au Comité des plans de défense (CPD), un organe décisionnel dont s'est retirée la France en 1966, plutôt qu'à ses instances politiques, où Paris siège.
Les partisans de punir la France voudraient également l'évincer des contrats pour la reconstruction de l'Irak sur lesquels les Etats-Unis entendent garder la haute main.
Le département d'Etat (Affaires étrangères), qui a plaidé ces derniers temps pour que la page soit tournée avec Paris, s'est montré plutôt circonspect mardi et a laissé entendre que les désaccords ne resteraient pas sans réponse.
Les événements récents et les désaccords ont eu un effet sur nos vues et nos relations, a déclaré le porte-parole Richard Boucher, interrogé sur la politique américaine vis-à-vis de la France. Cela aura des effets, mais je ne suis pas en mesure de tirer des conclusions à ce stade, a-t-il ajouté, tout en assurant que tous les pays étaient les bienvenus pour travailler à la reconstruction de l'Irak.
Aucune décision n'a toutefois été prise lors de cette rencontre, mais une autre réunion pourrait avoir lieu la semaine prochaine, ont indiqué ces responsables à l'AFP, sous couvert de l'anonymat.
Selon ces sources, le cabinet du vice-président Dick Cheney est particulièrement actif pour demander que des mesures soient prises contre la France afin de ne pas laisser sans conséquences son opposition à Washington dans le dossier irakien.
Parmi les mesures suggérées figure la possibilité que la France soit écartée de forums ou rencontres organisés par Washington avec ses alliés européens, a-t-on indiqué sans plus de précisions.
De hauts responsables du Pentagone, notamment le numéro deux du ministère de la Défense, Paul Wolfowitz, réclament quant à eux que la France soit marginalisée le plus possible au sein de l'Otan.
Ils tentent de trouver un moyen de créer des mécanismes alternatifs pour traiter avec les Français, ou plutôt sans eux, pas simplement à l'Otan mais d'une manière plus large, selon un haut responsable américain.
Cette rencontre a réuni notamment le numéro deux du Conseil national de sécurité, Stephen Hadley, et le numéro trois du département d'Etat, Marc Grossman. La présence de M. Wolfowitz n'a pas pu être confirmée auprès de ces sources.
Une rencontre sur le même sujet aurait dû réunir jeudi dernier le secrétaire à la Défense Donald Rumsfeld, le secrétaire d'Etat Colin Powell et la conseillère de M. Bush pour la sécurité nationale, Condoleezza Rice.
Réclamée par le Pentagone, elle avait toutefois été annulée pour permettre aux responsables américains de faire le point après l'entretien téléphonique, l'avant-veille, de M. Bush avec le président français Jacques Chirac.
Les Etats-Unis reprochent en particulier à Paris d'avoir pris la tête des pays hostiles à la guerre à l'Otan et au Conseil de sécurité de l'Onu, où Paris a menacé de mettre son veto à un projet de résolution qui aurait donné un feu vert aux hostilités.
A l'Otan, l'une des possibilités évoquées consisterait à recourir désormais, pour les décisions sensibles au Comité des plans de défense (CPD), un organe décisionnel dont s'est retirée la France en 1966, plutôt qu'à ses instances politiques, où Paris siège.
Les partisans de punir la France voudraient également l'évincer des contrats pour la reconstruction de l'Irak sur lesquels les Etats-Unis entendent garder la haute main.
Le département d'Etat (Affaires étrangères), qui a plaidé ces derniers temps pour que la page soit tournée avec Paris, s'est montré plutôt circonspect mardi et a laissé entendre que les désaccords ne resteraient pas sans réponse.
Les événements récents et les désaccords ont eu un effet sur nos vues et nos relations, a déclaré le porte-parole Richard Boucher, interrogé sur la politique américaine vis-à-vis de la France. Cela aura des effets, mais je ne suis pas en mesure de tirer des conclusions à ce stade, a-t-il ajouté, tout en assurant que tous les pays étaient les bienvenus pour travailler à la reconstruction de l'Irak.