Pour ceux qui l'auraient manqué, le documentaire de William Karel (France, 2003-52mn) sur la CIA sera rediffusé sur ARTE dans la nuit du 26 au 27/04. A vos magnétoscopes. Dans ce documentaire de 54 min, Robert Baer (La chute de la CIA) y répète ses accusations vis à vis du système politico-pétrolier qui dirige les Etats-Unis. De plus, une demi-douzaine d'anciens directeurs de la CIA et du FBI confirment ses dires.
De Bush père à Bush junior, de la première guerre du Golfe à la seconde qui s'annonce, du premier attentat contre le World Trade Center en 1993 au 11 septembre 2001, William Karel plonge au cœur du fonctionnement de la CIA et décortique la réalité de son pouvoir.
Avec la fin de la guerre froide et la disparition de l'Union soviétique, la CIA était devenue oisive. Privée de son éternel ennemi, elle était morte cliniquement. Ses erreurs d'appréciation lors de l'invasion du Koweït, le désintérêt de Clinton pour les services secrets et l'effondrement de son crédit avaient fait d'elle un monstre bureaucratique inutile, nostalgique d'une époque où l'on identifiait encore ses agents à James Bond. De Bush père à Bush junior, d'une guerre contre Saddam Hussein à l'autre, ce documentaire propose de plonger au cœur du fonctionnement de la CIA, de décortiquer la réalité de son pouvoir. De raconter la guerre que se livrent la CIA et le FBI, le poids des lobbies pétroliers dans la vie politique américaine, les relations des États-Unis avec l'Arabie Saoudite, les liens qui unissent la famille royale saoudienne et Ben Laden. De tenter de comprendre pourquoi ni le FBI ni, surtout, la CIA n'ont pu déjouer les plans du réseau terroriste Al Qaïda. Ce film n'a pas la prétention de rouvrir le dossier mais plutôt d'essayer de répondre à ceux qui se demandent comment est-ce qu'une telle chose a pu arriver. L'autopsie de la faillite des services secrets américains est faite de l'intérieur par ses principaux acteurs : directeurs du FBI, agents opérationnels de la CIA, secrétaires d'État, secrétaires d'État à la Défense, conseillers du Président, ceux qui ont claqué la porte de la CIA, ceux qui ont été licenciés, tous témoins directs et acteurs essentiels.
De Bush père à Bush junior, de la première guerre du Golfe à la seconde qui s'annonce, du premier attentat contre le World Trade Center en 1993 au 11 septembre 2001, William Karel plonge au cœur du fonctionnement de la CIA et décortique la réalité de son pouvoir.
Avec la fin de la guerre froide et la disparition de l'Union soviétique, la CIA était devenue oisive. Privée de son éternel ennemi, elle était morte cliniquement. Ses erreurs d'appréciation lors de l'invasion du Koweït, le désintérêt de Clinton pour les services secrets et l'effondrement de son crédit avaient fait d'elle un monstre bureaucratique inutile, nostalgique d'une époque où l'on identifiait encore ses agents à James Bond. De Bush père à Bush junior, d'une guerre contre Saddam Hussein à l'autre, ce documentaire propose de plonger au cœur du fonctionnement de la CIA, de décortiquer la réalité de son pouvoir. De raconter la guerre que se livrent la CIA et le FBI, le poids des lobbies pétroliers dans la vie politique américaine, les relations des États-Unis avec l'Arabie Saoudite, les liens qui unissent la famille royale saoudienne et Ben Laden. De tenter de comprendre pourquoi ni le FBI ni, surtout, la CIA n'ont pu déjouer les plans du réseau terroriste Al Qaïda. Ce film n'a pas la prétention de rouvrir le dossier mais plutôt d'essayer de répondre à ceux qui se demandent comment est-ce qu'une telle chose a pu arriver. L'autopsie de la faillite des services secrets américains est faite de l'intérieur par ses principaux acteurs : directeurs du FBI, agents opérationnels de la CIA, secrétaires d'État, secrétaires d'État à la Défense, conseillers du Président, ceux qui ont claqué la porte de la CIA, ceux qui ont été licenciés, tous témoins directs et acteurs essentiels.