Jacques Nikonoff, le nouveau président D'ATTAC ne cesse de répéter à qui veut l'entendre que son mouvement n'est ni de près ni de loin lié à un parti politique. Mieux que ça, il jure la main sur le cœur ,à chaque interview qu'il accorde, « qu'ATTAC ne sera jamais un parti politique .
Cette louable ambition est-elle tenable ?
Le parcours de Nikonoff force le repect. Issu d'une famille modeste, il quitte l'école dès le lycée et devient ouvrier. Il profite ensuite d'une période de chômage pour reprendre ses études, qui le mènent à Sciences-Po puis à l'ENA !
Il devient alors représentant de la Caisse des Dépôts et Consignations aux Etats-Unis. C'est là qu'il scrute et analyse le système financier américains. Il adhère à ATTAC dès 1988. Mais Nikonoff a également siégé au collège exécutif du PCF. Certes, il l'a quitté ne prisant guère le style Robert Hue qu'il jugeait trop « rigide ». Ces critiques à l'égard du « patron » de la place du Colonel Fabien ne l'empêche pas néanmoins de rester « simple adhérant du parti ».
On voit donc mal comment ATTAC pourrait alors s'exclure d'une stratégie partisane. Nous avons peur d'être attristé tôt ou tard par celle nouvelle présidence téléguidée et contrôlée par un parti politique.
Souvent séduits par les initiatives d'ATTAC, nous avons souvent apprécié dans le passé son indépendance et son courage mais cette époque semble en toute logique, révolue ; celle de la politisation commencerait-elle ?
Dans la mesure où Nikonoff déclare qu'il « n'entend pas s'inscrire dans une démarche molle ou consensuelle(sic) », on est impatient de voir la suite...
ATTAC devrait quand même se méfier de l'hémorragie de ses adhérents, surtout quand ses dirigeants reconnaissent déjà « une certaine stabilisation des adhésions en cette fin d'année »...
Hasard ou coïncidence ?
JB et ED.
Cette louable ambition est-elle tenable ?
Le parcours de Nikonoff force le repect. Issu d'une famille modeste, il quitte l'école dès le lycée et devient ouvrier. Il profite ensuite d'une période de chômage pour reprendre ses études, qui le mènent à Sciences-Po puis à l'ENA !
Il devient alors représentant de la Caisse des Dépôts et Consignations aux Etats-Unis. C'est là qu'il scrute et analyse le système financier américains. Il adhère à ATTAC dès 1988. Mais Nikonoff a également siégé au collège exécutif du PCF. Certes, il l'a quitté ne prisant guère le style Robert Hue qu'il jugeait trop « rigide ». Ces critiques à l'égard du « patron » de la place du Colonel Fabien ne l'empêche pas néanmoins de rester « simple adhérant du parti ».
On voit donc mal comment ATTAC pourrait alors s'exclure d'une stratégie partisane. Nous avons peur d'être attristé tôt ou tard par celle nouvelle présidence téléguidée et contrôlée par un parti politique.
Souvent séduits par les initiatives d'ATTAC, nous avons souvent apprécié dans le passé son indépendance et son courage mais cette époque semble en toute logique, révolue ; celle de la politisation commencerait-elle ?
Dans la mesure où Nikonoff déclare qu'il « n'entend pas s'inscrire dans une démarche molle ou consensuelle(sic) », on est impatient de voir la suite...
ATTAC devrait quand même se méfier de l'hémorragie de ses adhérents, surtout quand ses dirigeants reconnaissent déjà « une certaine stabilisation des adhésions en cette fin d'année »...
Hasard ou coïncidence ?
JB et ED.