Le cabinet d'avocat Law Office of William James Kopacz, représentant les intérêts d'Intel en France demande à Laurent Hassid d'Intelco Consultants et à l'Ecole de Guerre Economique de changer le nom de leurs entités respectives sous peine de poursuites judiciaires.A la suite de problèmes financiers dans le domaine de la fabrication des microprocesseurs, la multinationale américaine Intel décida à la fin des années 1990 de prospecter d'autres champs d'activité. Afin de préparer le redéploiement de la marque, Intel décida d'entreprendre au niveau mondial une démarche juridique auprès des entreprises de toute taille, dont l'intitulé pouvait prêter à confusion avec la marque Intel. C'est ainsi que Laurent Hassid d'Intelco Consultants a été contacté par le cabinet d'avocat Law Office of William James Kopacz, représentant les intérêts d'Intel en France. Ce cabinet lui demanda de changer le nom de son entreprise sous peine de poursuites judiciaires.
Rappelons que Laurent Hassid avait été auparavant reponsable de l'activité de conseil du département d'intelligence économique intelco au sein du groupe parapublic Défense Conseil International. Lors de la dissolution de ce département par son PDG Bruno Durieux, à qui Jacques Chirac avait demandé de recentrer l'activité du groupe sur la formation des personnels étrangers utilisant des armements français, Laurent Hassid obtint de DCI la propriété de la marque Intelco . Cette décision fut prise en accord avec l'ensemble de l'équipe Intelco. On peut comprendre la démarche juridique d'Intel à partir du moment où Laurent Hassid a élargi son champ d'activités à la conception d'un logiciel de gestion de l'information présenté sous le label Intelconet. Il faut savoir qu'aux Etats-Unis, les clients de la multinationale utilisent la contraction » Intelco » pour parler d'Intel Corporated.
C'est la raison pour laquelle Laurent Hassid a passé un accord à l'amiable avec Intel pour éviter ce type de confusion en modifiant légèrement le nom de sa société.
Mais la démarche du cabinet d'avocat Law Office of William James Kopacz devient nettement plus étrange dès lors qu'un de ses représentants prend contact avec le président du groupe ESLSCA pour émettre le même type de menace à propos du dépôt de la marque EGE à l'INPI.
La marque EGE a été déposée en 1997 conjointement par le groupe DCI et son département Intelco et le groupe ESLSCA. C'est ce qui motive l'intervention juridique selon les avocats d'Intel en France. Mais ce travail pointilliste n'est peut-être pas dénué de sous-entendus. La multinationale Intel est connue pour recruter périodiquement de nombreux ingénieurs issus des rangs de la National Sécurity Agency, service de renseignement américain très impliqué dans le système Echelon. Cette traque systématique du mot Intelco, y compris dans des structures de formation comme l'ESLSCA, qui ne fabriquent aucun logiciel, est pour le moins étrange. Les avocats d'Intel mesurent-ils bien les conséquences d'une telle démarche qui pourrait être assimilée à une tentative d'intimidation dont les finalités n'ont pas grand-chose à voir avec la défense des intérêts commerciaux d'Intel ?
Le bilan Intelco/EGE commencerait-il à agacer certains cow boys d'outre-Atlantique ?
Cela pourrait être presque ressenti par ces pionners de l'intelligence économique offensive comme un signe d'encouragment. Il va s'en dire que les activités du cabinet d'avocats Law Office of William James Kopacz ne passeront désormais pas tout-à-fait inaperçues.
A suivre.
Rappelons que Laurent Hassid avait été auparavant reponsable de l'activité de conseil du département d'intelligence économique intelco au sein du groupe parapublic Défense Conseil International. Lors de la dissolution de ce département par son PDG Bruno Durieux, à qui Jacques Chirac avait demandé de recentrer l'activité du groupe sur la formation des personnels étrangers utilisant des armements français, Laurent Hassid obtint de DCI la propriété de la marque Intelco . Cette décision fut prise en accord avec l'ensemble de l'équipe Intelco. On peut comprendre la démarche juridique d'Intel à partir du moment où Laurent Hassid a élargi son champ d'activités à la conception d'un logiciel de gestion de l'information présenté sous le label Intelconet. Il faut savoir qu'aux Etats-Unis, les clients de la multinationale utilisent la contraction » Intelco » pour parler d'Intel Corporated.
C'est la raison pour laquelle Laurent Hassid a passé un accord à l'amiable avec Intel pour éviter ce type de confusion en modifiant légèrement le nom de sa société.
Mais la démarche du cabinet d'avocat Law Office of William James Kopacz devient nettement plus étrange dès lors qu'un de ses représentants prend contact avec le président du groupe ESLSCA pour émettre le même type de menace à propos du dépôt de la marque EGE à l'INPI.
La marque EGE a été déposée en 1997 conjointement par le groupe DCI et son département Intelco et le groupe ESLSCA. C'est ce qui motive l'intervention juridique selon les avocats d'Intel en France. Mais ce travail pointilliste n'est peut-être pas dénué de sous-entendus. La multinationale Intel est connue pour recruter périodiquement de nombreux ingénieurs issus des rangs de la National Sécurity Agency, service de renseignement américain très impliqué dans le système Echelon. Cette traque systématique du mot Intelco, y compris dans des structures de formation comme l'ESLSCA, qui ne fabriquent aucun logiciel, est pour le moins étrange. Les avocats d'Intel mesurent-ils bien les conséquences d'une telle démarche qui pourrait être assimilée à une tentative d'intimidation dont les finalités n'ont pas grand-chose à voir avec la défense des intérêts commerciaux d'Intel ?
Le bilan Intelco/EGE commencerait-il à agacer certains cow boys d'outre-Atlantique ?
Cela pourrait être presque ressenti par ces pionners de l'intelligence économique offensive comme un signe d'encouragment. Il va s'en dire que les activités du cabinet d'avocats Law Office of William James Kopacz ne passeront désormais pas tout-à-fait inaperçues.
A suivre.