Parti marxiste dont les objectifs sont l'indépendance, la réunification et l'édification d'un état socialiste, le vietminh entame la lutte contre la France en décembre 1946 en faisant appel à l'action psychologique, le terrorisme, la guérilla généralisée et la mise sur pied de grandes unités.
Face à un adversaire résolu, le flou des objectifs et l'insufisance des moyens caractérisent l'action des français.
Forces statiques, groupe mobiles, grandes opérations, actions anti-guérilla, mise sur peid de maquis, utilisation intensive des parachutistes, de l'aviation et création d'une armée vietnamienne ne réussissent pas à empécher le pourrissement alors que les soultions politiques échouent pareillement.
La lutte contre les français se double d'une terrible guerre civile entre vietnamiens, en même temps qu'elle constitue - comme en Corée - un front de la guerre froide.
Au mois de juillet 1954, la conférence de Genève - précédée de la chute du camp retranché de Dien Bien Phu - met fin au conflit.
Basé sur de nombreux documents - dont certains inédits - et faisant appel à une importante bibliographie, cette étude est une synthèse de l'action menée par le vietminh en Indochine, principalement de 45 à 54, sur un triple plan :
a) politique, tant au niveau régional
qu'international
b) psychologique, pour le contrôle de la population vietnamienne et la "destabilisation" des soldats du corps expéditionnaire,
c) militaire contre la présence de la FrAnce en Indochine.
