Après l'Europe, c'est au tour du Japon de s'interroger sur l'usage fait par les Américains du système de surveillance Echelon.
Selon le site Wired.com, un quotidien japonais a récemment rapporté que le système d'écoute Echelon avait, durant 20 ans, surveillé les conversations téléphoniques des diplomates japonais. Le quotidien cite les recherches effectuées par Nicky Hagger, l'un des experts d'Echelon, qui a témoigné devant la commission d'enquête européenne.
Selon Barry Steindhart, le directeur d'ACLU (American Civil Liberties Union) qui gère le site Echelonwatch.org, les japonais s'interrogent sur l'activité des Etats-Unis et de leurs services de renseignement dans leur pays. Pour lui, le gouvernement et le congrès américains doivent impérativement s'interroger sur leurs responsabilités internationales.
En outre, le récent refus de la NSA de recevoir la commission d'enquête européenne montre combien il est difficile d'avoir des informations sur le système Echelon.
Pour John Young dont le site Cryptome.org traite régulièrement du cas Echelon, les réactions européennes, suite à ce refus, sont un bon début. Cela a permis, notamment, d'informer et d'alerter l'opinion publique sur l'existence et les finalités de ce système.
L'inquiétude du Japon, combinée à la demande de plus en plus pressante des citoyens américains d'un renforcement de la protection de la vie privée pourrait faire monter la pression sur les Etats-Unis et ses partenaires (Canada, Grande-Bretagne, Australie, Nouvelle-Zélande).
Le système Echelon était, dès son origine, destiné à protéger la nation américaine, on peut donc s'interroger sur le véritable objectif des américains en terme de protection : s'agit-il de se protéger contre le risque d'une guerre ou tout simplement de protéger ses intérêts économiques ?
C'est en substance la question que se posent les Européens et les Japonais sur l'utilisation d'Echelon par les Américains.
La réponse à cette question, bien qu'évidente en apparence, a toutes les chances de demeurer floue pour encore une longue période si aucune coordination n'est mise en place par le Japon et l'Europe, l'objectif étant de pousser les membres d'Echelon à éclaircir les différentes zones d'ombre de ce système.
Selon le site Wired.com, un quotidien japonais a récemment rapporté que le système d'écoute Echelon avait, durant 20 ans, surveillé les conversations téléphoniques des diplomates japonais. Le quotidien cite les recherches effectuées par Nicky Hagger, l'un des experts d'Echelon, qui a témoigné devant la commission d'enquête européenne.
Selon Barry Steindhart, le directeur d'ACLU (American Civil Liberties Union) qui gère le site Echelonwatch.org, les japonais s'interrogent sur l'activité des Etats-Unis et de leurs services de renseignement dans leur pays. Pour lui, le gouvernement et le congrès américains doivent impérativement s'interroger sur leurs responsabilités internationales.
En outre, le récent refus de la NSA de recevoir la commission d'enquête européenne montre combien il est difficile d'avoir des informations sur le système Echelon.
Pour John Young dont le site Cryptome.org traite régulièrement du cas Echelon, les réactions européennes, suite à ce refus, sont un bon début. Cela a permis, notamment, d'informer et d'alerter l'opinion publique sur l'existence et les finalités de ce système.
L'inquiétude du Japon, combinée à la demande de plus en plus pressante des citoyens américains d'un renforcement de la protection de la vie privée pourrait faire monter la pression sur les Etats-Unis et ses partenaires (Canada, Grande-Bretagne, Australie, Nouvelle-Zélande).
Le système Echelon était, dès son origine, destiné à protéger la nation américaine, on peut donc s'interroger sur le véritable objectif des américains en terme de protection : s'agit-il de se protéger contre le risque d'une guerre ou tout simplement de protéger ses intérêts économiques ?
C'est en substance la question que se posent les Européens et les Japonais sur l'utilisation d'Echelon par les Américains.
La réponse à cette question, bien qu'évidente en apparence, a toutes les chances de demeurer floue pour encore une longue période si aucune coordination n'est mise en place par le Japon et l'Europe, l'objectif étant de pousser les membres d'Echelon à éclaircir les différentes zones d'ombre de ce système.