L'article du quotidien Libération datée du 19 décembre 2000 confirme ces inquiétudes en recueillant les propos de David Post, co-directeur de l'institut de cyberdroit à l'université Temple de philadelphie.
C'est également l'un des fondateurs du site Icannwatch.org qui analyse voire dénonce certains faits et gestes de l'Icann.
David Post met en alerte les internautes sur le risque que l'accès à certains sites Internets puisse être limité géographiquement. Selon lui, si l'on doit tenir compte de tous les règlements nationaux alors la liberté d'expression du cybersurfeur sera étouffée.
David Post dénonce les décisions à caractères politiques prises par l'Icann, et préfèrerait que cet organisme se limite à des décisions techniques.
Il a donc créé le site Icannwach.org afin de critiquer les agissements incohérents de l'Icann et les comportements de certains des membres. Mais également, il souhaite avertir les internautes afin qu'ils deviennent plus vigilants vis-à-vis de cet organisme.
L'Icann semble être de plus en plus décrié par une communauté d'internautes et de professionnels qui attendent plus que jamais, une plus grande transparence de sa gestion et de ses prises de décision.