Yahoo et American On Line (Fournisseur d'accès) ont été invités par le tribunal fédéral de l'Ohio à divulguer l'identité d'un salarié de l'entreprise AK Steel, suite à la demande du directeur juridique et vice-président éxecutif de cette entreprise, qui souhaite porter plainte pour les affirmations menaçantes, diffamatoires et humiliantes que son auteur a diffusé sur un forum de yahoo.
Cette affaire sur fond de débat sur la liberté d'expression (défendue par le premier amendement de la constitution américaine) et sur l'anonymat assuré par internet n'est pas la première.
En effet, d'autres affaires sont en cours. Une cour d'appel de Floride a déclaré obligatoire la divulgation par les fournisseurs d'accès de personnes postant des messages diffamatoires sur Internet. Cette sentence va à l'encontre des efforts de l'American Civil Liberties Union pour protéger l'identité des 8 auteurs anonymes intervenus sur le forum Yahoo! financial qui ont posté quelques missives concernant Erik Hvide, le Pdg de Hvide Marine Inc.
Ce dernier considère ces messages comme une attaque personnelle, qui ont causé des dommages quant à l'image de son entreprise.
Ces deux affaires relancent le débat sur les limites de la liberté d'expression qui fait le succès d'Internet. Yahoo est actuellement en procès en France, en raison de cette liberté d'expression.
Mais, ces deux affaires pourraient s'étendre à un cadre plus international, si certains auteurs étaient d'une origine autre qu'américaine.
Là encore, des conflits juridiques risquent de voir le jour entre les lois applicables dans le pays du plaignant, et ceux du pays de l'accusé, à l'image du conflit juridique qui oppose Yahoo et la Licra et l'UEJF, suite à l'affaire de la vente d'objets nazis sur le site de vente aux enchères de Yahoo.
lien vers article de yahoo: EFF defends nameless Netizens.
zdnet.fr