Infoguerre suite à des plaintes d'internautes américains ayant reçu la pétition contre la corruption. Celui-ci a associé cette pétition à du spamming (envoi en masse d'emails électroniques non sollicités). Le spamming publicitaire est en effet répréhensible mais pas la liberté d'expression. Les Américains savent d'ailleurs très bien jouer sur ces nuances.
Cela ne peut que renforcer notre détermination à poursuivre cette démarche. La corruption est devenue aujourd'hui un des principaux instruments de déstabilisation des entreprises qui se battent pour conquérir des marchés dans les zones émergentes du marché mondial. Le système actuel mis au point par la Banque mondiale et le Fonds monétaire international nous semblent totalement insatisfaisant dans la mesure où il s'appuie essentiellement sur les évaluations réalisées par l'ONG Transparency International.
Certaines puissances et différents acteurs économiques n'hésitent pas à mener des opérations d'influence au sein des ONG pour tirer profit de leur positionnement moral sur la scène internationale. L'ONG Transparency Internationale n'est pas à l'abri de telles manipulations. Ceci nous incite à lui poser plusieurs questions :
Est-il vrai que les grandes compagnies américaines sont ses principaux bailleurs de fonds ? Si cet élément s'avère véridique, il représente un point faible non négligeable dans le fonctionnement de Transparency International. Il est grand temps de réclamer une transparence totale du financement de cette ONG qui s'est spécialisée dans la dénonciation de la corruption dans le monde.
Combien de protestations de ce type faudra-t-il pour que les responsables de Transparency International élargissent leur champ d'étude à des sujets particulièrement évidents comme le degré de pénétration de la mafia américaine dans l'économie légale aux Etats-Unis ?
Quand aurons-nous enfin une classification des pays corrompus en fonction du montant du chiffre d'affaires réalisé par les économies criminelles ? Il est sûr que si une telle classification existait, la hiérarchie des pays corrompus ne serait sans doute pas la même. Autrement le Nigéria ou d'autres pays du Sud systématiquement montrés du doigt comme les pays les plus corrompus de la planète ne seraient pas forcément les premiers du tableau.