Didier PINEAU-VALENCIENNE
Fonction
Parrain de promotion
Né le 21 Mars 1931 à Paris, Didier Pineau-Valencienne (DPV) est père de quatre enfants, catholique pratiquant et fils d'un médecin vendéen. Ce diplômé d'HEC et de la Harvard Business School qui reste comme étant l'une des personnalités françaises les plus en vue du monde des affaires, débute sa carrière professionnelle chez l'éditeur Gallimard où il va notamment côtoyer l'écrivain André Malraux.
Mais c'est surtout au sein du groupe franco-belge Empain-Schneider, qu'il rejoint en 1958, que Didier Pineau-Valencienne débute réellement sa carrière. Le groupe est alors au faîte de sa gloire. Il y dirigera des filiales en difficulté ce qui il permettra de cultiver une image de redresseur d'entreprise.
En 1958, Didier Pineau-Valencienne débute à la BPI (Banque Parisienne pour l'Industrie), une banque du groupe Empain en tant qu'attaché de direction. Quelques années plus tard, après avoir accéder à la direction de la BPI jusqu'en 1967, il prend la tête de la société Carbonisation et charbons actifs (CECA), filiale commune d'Empain et de Rhône-Poulenc. Société qu'il parvient à redresser et qui sera vendue en 1974.
Didier Pineau-Valencienne rejoint alors Rhône-Poulenc en qualité de directeur du contrôle de gestion et de la stratégie et planification, pour ensuite prendre la direction des divisions Polymères et Pétrochimie. Fonction qui lui permettra d'accéder en 1979 au comité exécutif du groupe Rhone-Poulenc.
Après ce passage chez Rhône-Poulenc, Pineau-Valencienne retrouve le groupe Empain-Schneider en 1981. A la demande du baron Empain, il prendra la direction de Schneider juste un mois après son arrivée. DPV restructure le groupe et contribue à son expansion internationale. Il se désengage de toutes les activités non rentables et non stratégiques comme la sidérurgie et les chantiers navals et se recentre sur les métiers liés à l'électricité. Il transforme alors le groupe composé d'activités éparses en une entreprise d'envergure internationale spécialiste de la distribution électrique et des automatismes.
En 18 ans, ce capitaine de l'industrie transforme radicalement son groupe, le recentrant sur les seuls métiers de l'électricité, et fait de Schneider l'un des leaders mondiaux. "Du Schneider de 1981, il ne reste plus rien, sauf le nom", aime à rappeler DPV.
En janvier 1999, une semaine après le blocage du projet de fusion entre Schneider et son concurrent français Legrand par la Commission européenne, Didier Pineau-Valencienne démissionne du conseil d'administration du groupe Schneider Electric et transmet la présidence à Henri Lachmann, mais il conservera le titre de Président d'honneur de Schneider Electric.
A 70 ans, Didier Pineau-Valencienne tourne alors la page Schneider, mais ne quitte pas pour autant le monde des affaires, en effet il sera encore très actif au sein des conseils d'administrations de prestigieux groupes tels que Fleury Michon, Pernod-Ricard, Axa Financial, Crédit Suisse, Aventis et Lagardère.
Cet infatigable homme de challenge, se lance en 2006 en qualité de Président du Comité des Investissements, dans la conduite d'un nouveau fond d'investissement, le fond Sagard 2, doté de plus de 1 milliards d'Euros, et qui réunit autour de la famille Desmarais un groupe composés de familles industrielles influentes (Peugeot, Dassault, Halley, Wendel?).