L’EGE participe à la plénière du 13ème meetING de l’Ingénierie de R(évolution) au CNIT
Le 23 octobre 2014, Syntec-Ingénierie, la plus importante fédération des professionnels de l'ingénierie, organise le 13ème meetING de l’Ingénierie R[évolution] au CNIT.
Christian Harbulot, directeur de l’EGE, participera au Grand Débat (de 11h à 13h) animé par Eric Chol (Courrier International) en présence de : Stéphane Aubarbier (Vice-Président Exécutif Assystem) ; Bertrand Pancher (Député de la Meuse) ; Didier Roux (Directeur de la Recherche et de l’Innovation Saint-Gobain) et Jim Stamatis (CEO Louis Berger International).
L’ingénierie de R[évolution] à l’ère de l’iconomie mondiale : entre rupture et évolution, quelles transformations ?
La troisième révolution industrielle est en marche ! Moteur de cette nouvelle iconomie, l’informatisation qui se développe mondialement crée de nouvelles relations entre production et consommation. Les tâches répétitives, physiques et mentales, sont automatisées dans les entreprises ; l’emploi disparaît des usines pour se situer dans les activités de conception qui précèdent la fabrication : le cerveau d’œuvre remplace la main-d’œuvre.
Dans un contexte de guerre économique globalisée, la concurrence, mondiale, est d’une rare violence. Pour survivre, les entreprises – et par extension les pays qui les hébergent – doivent comprendre et maîtriser cette dynamique qui accélère et affine l’articulation entre analyse, détection et satisfaction des besoins.
Pour se battre et gagner face aux concurrents des pays industrialisés et surtout à ceux des pays émergents, les sociétés doivent donc revoir en profondeur leur manière de travailler… en opérant une véritable révolution.
Dès lors, les stratégies d’accroissement de puissance des acteurs constituent un driver au moins aussi important que les logiques de marchés, créant de facto un lien avec les pouvoirs publics - l’objectif commun obligeant à une action coordonnée d’entreprises d’un même territoire, même concurrentes par ailleurs.
Mais si l’Allemagne a réussi à faire coïncider des réalités territoriales avec des logiques de transformation, ce n’est pas encore suffisamment le cas en France, où l’intérêt personnel est plus facilement accessible par des démarches individuelles que collectives, contrairement aux autres pays du monde, notamment asiatiques.
Quel sera donc le déclic qui permettra cette transformation en France ? Quand et à quel rythme doivent-elles s’opérer ? Et en s’appuyant sur quels moyens ?
Universitaires, Responsables politiques et dirigeants d’entreprises débattront des modalités permettant de créer les conditions dans lesquelles la créativité française, reconnue au niveau mondial et principale force à exploiter, doit pouvoir se développer et s’épanouir.